La Vuelta - Mads Pedersen remporte la 19e étape, Remco Evenepoel conserve le maillot rouge
Mis à jour 09/09/2022 à 19:53 GMT+2
VUELTA 2022 - Ses équipiers avaient annoncé depuis plusieurs jours qu'ils avaient une idée en tête pour cette 19e étape, Mads Pedersen et la Trek-Segafredo ont tenu parole. Le Danois a fait rouler ses hommes pour éliminer les purs sprinteurs et s'est imposé pour la troisième fois sur ce Tour d'Espagne. Remco Evenepoel a passé une journée tranquille avant l'étape de samedi, l'ultime en montagne.
Les profils changent, les adversaires aussi mais le vainqueur reste le même. Après Montilla et Tomares, Mads Pedersen (Trek-Segafredo) s’est offert un troisième succès sur la Vuelta à l’occasion de la 19e étape, en dominant au sprint un peloton réduit dans les rues de Talavera de la Reina. Le Danois, déjà assuré de remporter le maillot vert, a devancé tout en puissance Fred Wright (Bahrain-Victorious) et Gianni Vermeersch (Alpecin-Fenix), au terme d’une journée marquée par une échappée minime (3 coureurs) reprise à 50km de l’arrivée. Une journée très tranquille pour les leaders et pour Remco Evenepoel (QuickStep-Alpha Vinyl) qui conserve le maillot rouge.
On ne s’attendait pas à grand-chose sur cette 19e étape mais on a quand même été déçus. On savait qu’il était peu probable que les favoris se fassent la bagarre à la veille de l’ultime étape de montagne, surtout que le Puerto de Pielago (2e cat) n’offrait pas des pentes suffisantes (9,3km à 5,6%) pour créer des écarts. Aucun n’a bougé et Evenepoel possède toujours 2'07'' d’avance sur Mas à deux jours de l’arrivée à Madrid. Mais on espérait au moins une lutte pour prendre l’échappée et un combat entre celle-ci et le peloton. L’un comme l’autre n’ont jamais eu lieu.
Au moins, Scotson aura essayé
Brandon McNulty (UAE Team Emirates), Jonathan Caicedo (EF Education-EasyPost) et Ander Okamika (Burgos-BH) sont rapidement sortis et le trio a compté plus de quatre minutes sur le peloton. Mais résister à trois aux Trek-Segafredo et aux Bahrain-Victorious était mission impossible. Le travail des formations de Pedersen et de Wright a rapidement permis au peloton de reprendre l’échappée, à 50km de l’arrivée, lors de la deuxième ascension du Pielago.
De quoi donner des envies d’attaque à d’autres coureurs ? Visiblement, non puisque personne n’aura essayé à l’exception de Miles Scotson (Groupama-FDJ), auteur d’une vaine tentative à 700m de l’arrivée. Mais la Trek-Segafredo veillait au grain.
Emmené par Tibéri, après l’énorme travail du Français Elissonde, Mads Pedersen a laissé parler la confiance en lançant lui-même le sprint, à 200m, juste après la jonction avec l’Australien de la Groupama-FDJ. Il ne sera jamais inquiété. Malgré Fred Wright, pourtant calé dans sa roue mais incapable de remonter si ce n’est qu’une roue. Malgré Ben Turner (4e), pourtant placé par INEOS Grenadiers pour tenter d’offrir une victoire en hommage à la reine Elizabeth II. Mais il n’y avait rien à faire. Troisième succès, un maillot vert déjà assuré : le roi des sprints sur cette Vuelta est Danois et s’appelle Mads Pedersen.
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