Vuelta 2022 - 7e étape - Camargo - Cistierna : Première journée en rouge pour Evenepoel

La route commence tout doucement à se cabrer. Ce long faux-plat montant ne cessera de se corser jusqu'au pied officiel du Puerto de San Glorio (19,5km à 5,8%), à 83km de l'arrivée.

Le peloton commence à se rapprocher. L'écart tombe à 3'50".

Quelques cassures ont scindé le peloton ! Mais les écarts sont réduits.

5. Evenepoel est devenu hier, à 22 ans et 212 jours, le 5e plus jeune leader d'un grand Tour depuis 2000, selon Procyclingstats. Ne le devancent que Taylor Phinney (21 ans et 313 jours, Giro 2012), Tadej Pogacar (21 ans et 364 jours, Tour 2020), Joao Almeida (22 ans et 61 jours, Giro 2020) et Egan Bernal (22 ans et 194 jours).

Doucement mais sûrement, l'écart poursuit son ascension. 4'20" en faveur des six hommes de tête.

Hier, Richard Carapaz a perdu près de trois minutes sur Evenepoel. De quoi laisser le champ libre à Pavel Sivakov (6e à 1'27") dans le rôle de leader chez INEOS Grenadiers ? En tout, c'est ce que semblait indiquer ce matin la position des vélos de rechange sur le toit de la voiture de la direction sportive.

Deux jours après avoir manqué le maillot rouge pour deux secondes, Fred Wright se retrouve à nouveau dans l'échappée. Mais cette fois, le Britannique vise exclusivement la victoire d'étape. Le coureur de Bahrain-Victorious a perdu une vingtaine de minutes hier au Pico Jano et se retrouve donc hors du coup au général (57e à 21'57"). Il est malgré tout le mieux placé parmi les six hommes de tête.

Victime d'une chute, Yevgeniy Fedorov (Astana Qazaqstan) s'attarde auprès de la voiture médicale.

Deux coureurs n'ont pas pris le départ. Deux hommes d'AG2R Citroen. Jaakko Hanninen et Andrea Vendrame ont subi un test positif au covid-19. Ben O'Connor n'a donc plus que cinq coéquipiers à ses côtés.

L'écart continue d'augmenter légèrement. 3'46" en faveur de l'échappée.

46,1. C'est le nombre de kilomètres parcourus par les hommes de tête durant la première heure.

Trek-Segafredo roule également en tête de peloton. Cela fait deux équipes pour contrôler l'échappée. L'écart s'est stabilisé autour de trois minutes.

BikeExchange-Jayco sonne la révolte en tête de peloton. L'équipe australienne vise sans doute la victoire d'étape avec son sprinteur Kaden Groves, victorieux sur le Tour de Catalogne en mars.

Le peloton calme le jeu ! Une bonne nouvelle pour l'échappée. Elle possède désormais 1'20" d'avance.

Au pouvoir depuis hier soir, Evenepoel possède 21 secondes d'avance sur l'ancien maillot rouge Rudy Molard. Quatrième, Primoz Roglic est à une minute et une seconde.

1. Remco Evenepoel (Quick-Step Alpha Vinyl)

2. Rudy Molard (Groupama-FDJ), +21''

3. Enric Mas (Movistar), +28''

4. Primoz Roglic (Jumbo-Visma), +1'01''

5. Juan Ayuso (UAE Team-Emirates ), +1'12''

6. Pavel Sivakov (INEOS Grenadiers), +1'27''

7. Tao Geoghegan Hart (INEOS Grenadiers), +1'27''

8. Carlos Rodriguez (INEOS Grenadiers), +1'34''

9. Simon Yates (Team BikeExchange - Jayco), +1'52''

10. Joao Almeida (UAE Team-Emirates), +1'54''

C'est l'équipe Euskaltel-Euskadi qui chasse en tête de peloton. La formation basque n'est pas représentée à l'avant. En revanche, cette échappée ne menace aucunement Remco Evenepoel. L'homme le mieux placé, Fred Wright, pointe à 22 minutes au général.

Remco Evenepoel est le nouveau leader du Tour d'Espagne. Sa démonstration dans le Pico Jano hier a fait taire les doutes sur ses qualités de grimpeur, et si ce n'était pas de la haute montagne, l'ascension cantabre s'en approchait sérieusement. Habitué aux victoires spectaculaires, le Belge de seulement 22 ans a soufflé la concurrence une première fois en attendant la suite.

LA SITUATION DE COURSE - Après 23 km, une échappée de six coureurs compte 30" d'avance sur un peloton qui tente de revenir. Ce groupe est composé de Samuele Battistella (Astana Qazaqstan), Fred Wright (Bahrain Victorious), Jesus Herrada (Cofidis), Omer Goldstein (Israel Premier Tech), Harry Sweeny (Lotto Soudal) et Jimmy Janssens (Alpecin-Deceuninck).

Au lendemain de la première arrivée au sommet, la 7e étape affiche un profil atypique avec une seule difficulté répertoriée, le Puerto de San Giorio, dont le sommet est à 64 km de l'arrivée. Les sprinteurs parviendront-ils à s'accrocher pour ensuite s'expliquer au sprint à Cistierna ? Rien n'est moins sûr. La journée semble davantage favorable aux baroudeurs. Mais tout semble possible.