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Vuelta 2023 | Sepp Kuss remporte la Vuelta, Kaden Groves prend la 21e étape au bout d'un scénario fou

Jean-Baptiste Duluc

Mis à jour 17/09/2023 à 20:30 GMT+2

Pas de catastrophe de dernière minute pour Sepp Kuss L'Américain de 29 ans a remporté ce dimanche à Madrid le premier grand tour de sa carrière au bout d'une Vuelta qui voit sa formation Jumbo-Visma réaliser un incroyable triplé avec Jonas Vingegaard et Primoz Roglic aussi sur le podium. Kaden Groves a lui remporté la dernière étape au bout d'une échappée avec Remco Evenepoel et Filippo Ganna.

La der' pour Groves, la gloire pour Kuss et la Jumbo-Visma : l'arrivée de la 21e étape en images

Sepp Kuss est le nouveau roi d’Espagne ! A 29 ans, l’Américain a remporté ce dimanche la 78e édition de la Vuelta dont le podium est 100% Jumbo-Visma, avec la 2e place de Jonas Vingegaard (+ 17’’) et la 3e de Primoz Roglic (+ 1’08’’). La dernière étape, elle, a livré un spectacle extraordinaire dans les rues de Madrid avec une échappée royale de six coureurs, dont Remco Evenepoel (Soudal Quick-Step), qui a résisté jusqu’à 500m de l’arrivée. C’est finalement Kaden Groves (Alpecin-Deceuninck) qui a fait parler sa pointe de vitesse pour s’offrir un troisième succès d’étape, devant Filippo Ganna (INEOS Grenadiers) et Nico Denz (Bora-Hansgrohe), trois hommes qui étaient dans ce coup de force lancé à 38 km de l’arrivée. Juste merci messieurs !
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Groves s'arrache, Evenepoel tente encore et Kuss triomphe : les temps forts de la 21e étape

Si Madrid offre généralement un défilé, la capitale espagnole avait cette fois plus des allures de 24Heures du Mans. La faute, comme souvent quand il est aligné, à Remco Evenepoel. Le Belge de la Soudal-Quick Step, vainqueur du classement de la montagne, a encore assuré le spectacle dans les rues madrilènes en passant à l’attaque à 38km de l’arrivée, alors qu’il restait encore 7 tours de circuit. L’affaire n’aurait pu être que folie s’il n’avait pas été accompagné par Filippo Ganna (INEOS Grenadiers), Kaden Groves (Alpecin-Deceuninck), Nico Denz et Lennard Kämna (Bora-Hansgrohe) et Rui Costa (Intermarché - Circus - Wanty). Une échappée royale que le peloton n’a jamais laissé filer (24’’ au plus) mais qu’il a cru ne jamais revoir. Heureusement, les hommes de tête se sont regardés dans le dernier kilomètre et tout est redevenu normal. Pensait-on.
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Kuss : "Je ne suis pas devenu un coureur différent"

Groves, victoire au panache et maillot vert assuré

Après 38 kilomètres disputés à bloc, Evenepoel ne voulait pas en rester là alors le Belge n’a pas hésité à lancer à 500m de l’arrivée. Un coup de force impressionnant mais bien trop lointain pour espérer accrocher la victoire (8e à l'arrivée). En revanche, cet ultime coup de butoir aura été le tombeau des ambitions des sprinteurs du peloton, de nouveau pris et incapable de lutter avec les plus rapides de l’échappée. Calé dans la roue du maillot à pois bleu depuis le début de l’échappée, dans laquelle il aura eu le mérite et le panache de passer ses relais, Kaden Groves aura dû aller chercher au plus profond de lui-même pour faire la différence dans les ultimes mètres et aller chercher sa 3e victoire sur cette Vuelta. Et assurer son maillot vert, le premier pour un Australien sur la Vuelta. Comme à Iscar, comme à Burriana, Filippo Ganna échoue encore à la 2e place, juste devant Nico Denz. Premier du peloton, Hugo Page (Intermarché - Circus – Wanty) échoue à la 4e place.
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Pourquoi la victoire de Groves à Madrid est la plus belle : la palette des RP

Loin de cette folie furieuse, la Jumbo-Visma a tranquillement fini ensemble la ligne d’arrivée, légèrement à l’arrière, comme il est de coutume pour les vainqueurs de la Vuelta. La formation néerlandaise, auteur d’une saison historique et évidemment vainqueur du classement par équipes, s’offre un triplé sensationnel au classement général avec la victoire surprise de Sepp Kuss, lui l’équipier modèle enfin sur le devant de la scène, devant Jonas Vingegaard et Primoz Roglic, les vainqueurs du Tour et du Giro. Derrière le triplé de la Jumbo-Visma, les Epsagnols aussi s’offrent un triplé de places d’honneur, Juan Ayuso (UAE Team Emirates) – meilleur jeune de cette 78e édition - et Mikel Landa (Bahrain-Victorious) complètant le top 5 devant Enric Mas (Movistar, 6e). En plus du maillot de la montagne, Remco Evenepoel (12e du général) a également été élu supercombatif. Mais sa couronne de roi d’Espagne, elle, file sur la tête de Sepp Kuss.
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