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Pascal Ackermann (Bora-Hansgrohe) gagne la 5e étape, Primoz Roglic reste en rose

Julien Chesnais

Mis à jour 15/05/2019 à 18:18 GMT+2

TOUR D'ITALIE 2019 - Et de deux pour Pascal Ackermann ! Le sprinteur de la Bora-Hansgrohe a remporté la 5e étape mercredi devant Fernando Gaviria et Arnaud Démare. Le final a été quelque peu tronqué par la pluie, poussant les organisateurs à geler le classement général à neuf kilomètres de l'arrivée. Si Primoz Roglic reste en rose, le Giro a perdu Tom Dumoulin, qui a abandonné.

Pascal Ackermann (Bora-Hansgrohe) vainqueur de la 5e étape du Tour d'Italie 2019

Crédit: Getty Images

Pascal Ackermann double la mise. Trois jours après avoir remporté le premier sprint massif du Giro, le champion d'Allemagne a remis ça sous les trombes d'eau de Terracina en remportant la 5e étape. Le coureur de Bora-Hansgrohe, décidément très en réussite pour son premier grand Tour, a coiffé sur le fil Fernando Gaviria (UAE Emirates). Arnaud Démare complète le podium. Si le Giro n'a pas changé de leader (Primoz Roglic toujours en rose), il a perdu une de ses grandes têtes d'affiche ce mercredi. Tom Dumoulin a abandonné.
On le sentait venir. Salement touché au genou gauche suite à une chute subie la veille, Tom Dumoulin a donc jeté l'éponge, non sans avoir essayé. Même si les premiers signaux n'étaient pas encourageants ce mercredi matin lors d'une séance de home-trainer, le Néerlandais a tenu à prendre le départ. L'espoir de rallier l'arrivée était mince, surtout vu les conditions météorologiques désastreuses, et il s'est définitivement éteint au bout de quelques hectomètres. Trop forte, la douleur l'a contraint à descendre du vélo et rentrer dans la voiture de son directeur sportif. Un gros coup dur pour le vainqueur du Giro 2017, qui va maintenant se concentrer à retrouver la santé en vue du Tour de France.
Hormis cet abandon prévisible mais retentissant, il ne s'est pas passé grand-chose lors de cette 5e journée, franchement décevante. Une étape courte (140 km), de la pluie à gogo, et deux bonnes montées pour se mettre en jambes dès le kilomètre 0. Il y avait de quoi espérer une belle empoignade pour la prise de l'échappée. Il n'en a rien été.

Dumoulin out, Vervaeke s'est converti en baroudeur

Le premier coup a été le bon. Six hommes sont partis d'entrée. Mais ils n'ont vite été plus que cinq puisque le porteur du maillot bleu de meilleur grimpeur, Giulio Ciccone, pas convaincu par cette affaire, a jugé bon de se relever pour laisser filer Enrico Barbin, Umberto Orsini (Bardiani-CSF), Miguel Eduardo Florez (Androni Giocattoli-Sidermec), Ivan Santaromita (Nippo-Vini Fantini) et Louis Vervaeke (Sunweb).
Dernier rescapé de ce quintet, Vervaeke a distancé ses compagnons à 55 kilomètres de l'arrivée, dans l'unique ascension répertoriée du jour, vers Sezze (4e catégorie). L'ancien vainqueur d'étape sur le Tour de l'Avenir, 25 ans, avait les mains libres ce mercredi suite à la mésaventure connue par son leader. Il a un temps bien résisté au retour du peloton sachant qu'il n'avait qu'une grosse minute d'avance en début d'escapade. Mais il a fini par se relever, lui aussi, à 25 kilomètres de l'arrivée.

Les temps du général figés à 9 kilomètres de l'arrivée

La météo détestable du jour a conduit le jury, en accord avec les organisateurs, à fixer les temps du classement général à neuf kilomètres de l'arrivée, au premier passage sur la ligne. Les leaders se sont alors relevés pour laisser s'expliquer les sprinteurs sur des routes gorgées d'eau dans la boucle finale.
Parfaitement emmené par ses équipiers, Démare a perdu le sillage de son poisson-pilote … à cause d'une grosse flaque d'eau. Le Picard a ainsi eu un temps de retard au moment de lancer son sprint. Il doit se contenter de la 3e place, son 4e top 10 consécutif sans victoire depuis le départ de ce Giro (5e, 2e, 9e et 3e). Devant, Gaviria pensait tenir un nouveau succès, deux jours après celui obtenu sur tapis vert à Orbetello. Mais Ackermann a surgi au tout dernier moment pour devancer le Colombien et être le premier coureur à obtenir un deuxième succès sur ce Giro. Le champion d'Allemagne - qui est issu de Minfeld, un petit village à 10 kilomètres de la frontière française, et possède des cousins français via son père – conforte ainsi son maillot cyclamen de meilleur sprinteur. Jeudi, il y a peu de chances qu'il lève une 3e fois les bras vu le final pour puncheurs-grimpeurs prévu sur la 6e étape, à San Giovanni Rotondo.
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