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Armstrong ne risque rien

ParAFP

Publié 09/09/2005 à 12:00 GMT+2

Lance Armstrong peut dormir tranquillement sur ses sept Tours de France. Hein Verbruggen, le président de l'UCI, estime dans un entretien accordé au Figaro vendredi qu'aucune sanction n'est possible contre l'Américain, en dépit des accusations de dopage l

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Crédit: Eurosport

Interrogé sur la possibilité d'infliger à lance Armstrong "une sanction exemplaire pour restaurer la crédibilité du cyclisme ", Hein Verbruggen répond: "Non. Il ne peut s'agir que d'une sanction prévue dans le code mondial antidopage (...) il n'est pas sage de condamner quelqu'un qui n'a pas été contrôlé positif dans une procédure".
Le 23 août, le quotidien L'Equipe avait révélé que des échantillons d'urine d'Armstrong prélevés pendant le Tour de France 1999 contenaient de l'EPO. Mais cette analyse, réalisée à des fins scientifiques, ne respecte pas les protocoles légaux des contrôles antidopage.
"Nous allons traiter cette affaire, poursuit Hein Verbruggen, carc'est encore un coup porté au cyclisme, nous allons donner la suite qui s'impose, nous irons jusqu'au bout. Et j'irai jusqu'au bout aussi pour savoir qui a livré l'informati on ". Telle est donc sa priorité.
L'AMA en accusation
Le président de l'UCI accuse également indirectement l'Agence mondiale antidopage d'avoir rendu publique les analyses controversées. Dick Pound, le président de l'AMA, " met l'attention sur Armstrong et il a intérêt à le faire pour ne pas que l'attention se porte sur l'AMA et son rôle joué dans cette affaire ", dit-il.
M. Verbruggen se montre par ailleurs très réservé sur la possibilité de pratiquer des contrôles antidopage a posteriori, en analysant des échantillons vieux de plusieurs années avec de nouvelles méthodes: "Je ne suis pas pour une étude sans limites, dit-il, sinon on n'aurait jamais le résultat au final".
Il révèle aussi que l'UCI est en possession des noms des autres coureurs dont l'urine prélevée en 1999 contenait de l'EPO. Le quotidien L'Equipe avait en effet affirmé que six autres échantillons avaient été testés positifs, sans donner le nom de leurs propriétaires.
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