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Trois nouveaux noms

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ParEurosport

Publié 11/09/2005 à 15:15 GMT+2

Le Journal du Dimanche révèle le nom de trois nouveaux coureurs dont les analyses effectuées a posteriori ont révélé la présence d'EPO dans leurs urines lors du Tour de France 1999. Il s'agit de l'Espagnol Manuel Beltran, du Danois Bo Hamburger et du Colo

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Crédit: Eurosport

Lance Armstrong n'est plus seul. L'Américain et ses défenseurs s'étonnaient que seul son nom soit sorti des analyses effectuées à partir des échantillons B conservés par le laboratoire de Châtenay-Malabry. Sur les 12 flacons, six concernaient le champion texan. Qui étaient les six auters? La question flottait depuis le 23 août et les révélations de l'Equipe.
Dans le Figaro, vendredi, Hein Verbruggen, président de l'UCI affirmait connaître l'identité des autres coureurs concernés. Le Journal du Dimanche a livré ces noms. Selon le JDD, qui ne précise pas combien d'échantillons appartiennent à quels coureurs, Beltran, Castelblanco et Hamburger seraient donc au nombre des coureurs positifs.
Les trois échantillons concernent le prologue du Tour 1999, pour lequel ces trois coureurs avaient été tirés au sort. Pour éviter tout amalgame, précisons tout de suite que Manuel Beltran, aujourd'hui coéquipier de Lance Armstrong, ne l'était pas à l'époque. Il portait les couleurs de la formation Banesto, aux côtés du Suisse Alex Zuelle. Castelblanco, alors chez Kelme, est actuellement sous le coup d'une suspension de deux ans pour une autre affaire.
Le cas Hamburger
Le JDD se penche plus particulièrement sur le cas de Bo Hamburger. "Le contrôle du prologue révèlera des traces de corticoïdes. Mais le coureur ne sera pas inquiété après avoir fourni un certificat médical justifiant la prise de ventoline et de cortisone. Selon les spécialistes du dopage, le recours aux corticoïdes était, à l'époque, complémentaire de la prise d'EPO", explique l'article.
Hamburger, qui portait les couleurs de Cantina Tollo, court aujourd'hui chez Acqua e Sapone. Il avait été controlé positif... à l'EPO lors de la Flèche Wallonne, en 2001. Mais l'une des deux contre-expertises efefctuées se trouvait légèrement sous le seuil autorisé et le Danois s'en était tiré. En 2004, le comité olympique danois avait tenté de l'exclure de l'équipe retenue pour Athènes suite à cette affaire.
En 1999, l'EPO était interdite mais il n'existait encore aucune méthode pour la détecter. Les analyses citées par l'Equipe ont été réalisées en 2004 dans le cadre d'une étude scientifique, et non dans le cadre d'un contrôle antidopage. Selon les autorités sportives, elles ne peuvent donc pas être utilisées pour engager des procédures disciplinaires.
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