"Une bonne opération"

O.F. : Aujourd'hui, l'arrivée était plus à mon goût, c'était plus facile pour se placer. Il y avait moins de coureurs car la dernière bosse avait écrémé le peloton. Dans les derniers kilomètres, je n'ai pas été obligé de faire des sprints pour me placer comme lors des jours précédents. J'étais bien placé pour démarrer le sprint. Mes sensations étaient bonnes. C'est la première fois cette année que je me sens aussi bien avant d'aborder un sprint. Tout a marché comme il faut.

O.F. : Pas du tout (rires). En Espagne, le sport roi, c'est le football, le football et le football. Chez moi, concernant le cyclisme, on ne regarde que le classement général à la fin du Tour de France pour voir qui est le maillot jaune à Paris. Même ici, les journalistes espagnols parlent beaucoup du jaune. Mêmes s'ils sont très heureux pour moi. Si je ramène le maillot vert à Paris, cela ne provoquera pas de remous en Espagne, je pense. J'en suis quasiment sûr (rires).

O.F. : Vous savez, je suis sur le Tour de France pour gagner le plus d'étapes possibles. Ce samedi, c'est ma première et j'en suis très heureux. Mais il faut être réaliste : Mark Cavendish a prouvé, en s'imposant quatre fois, qu'il était le meilleur sprinteur du Tour. Aujourd'hui, j'ai profité qu'il ne soit pas là en fin d'étape pour m'imposer. Mais je vous promets que j'essaye de gagner tous les jours (sourires).

O.F. : C'est vrai que l'objectif premier de l'équipe, c'est le général avec Denis. Le second objectif est mon maillot vert. Jusqu'à présent, je n'ai pas eu à beaucoup travailler pour Denis mais si je dois le faire, je le ferai sans hésiter.

O.F. : Je ne sais pas encore. Je sais juste que le parcours n'est pas un profil qui me convient à merveille. Il devrait en revanche être idéal pour Alejandro Valverde ou Alberto Contador. Me concernant, j'espère juste avoir plus de réussite qu'à Athènes, où j'avais chuté dès le début de la course en ligne.