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"L'UCI devait faire appel"

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ParEurosport

Mis à jour 25/03/2011 à 00:06 GMT+1

"L'UCI devait faire appel", a estimé jeudi soir son président Pat McQuaid, à propos du recours déposé contre la décision espagnole d'innocenter Alberto Contador d'un contrôle antidopage positif pendant le Tour 2010.

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Crédit: Eurosport

"Ils (la Fédération espagnole) ont reçu beaucoup de pressions politiques, entre autres du Premier ministre disant que Contador ne devait pas être sanctionné", a déclaré à l'AFP Pat McQuaid, en marge des Championnats du monde sur piste à Apeldoorn (Pays-Bas).
"Bien que la Fédération espagnole nous ait dit que cela n'avait pas eu d'effet sur sa décision, nous ne le savons pas vraiment. Ni le public, ni les passionnés de cyclisme, ni les gens du cyclisme ne le savent vraiment", a ajouté le président de l'UCI. "La seule certitude pour avoir un résultat crédible et juste est de recourir à la plus haute autorité qui, pour nous, est le TAS (Tribunal arbitral du sport). C'est une instance qui a la crédibilité et l'autorité pour traiter ce cas. Cela veut dire que, quelle que soit la décision, nous la comprendrons et nous l'accepterons", a poursuivi Pat McQuaid.
"Honte"
Le président de l'UCI est revenu sur le délai de 30 jours utilisé pleinement par sa fédération pour faire appel au TAS et les possibles conséquences sur le calendrier de la décision finale: "Ce serait injuste de blâmer l'UCI si Contador prenait le départ du Tour. Nous travaillons dans les règles et les règles nous donnent 30 jours pour étudier les cas.""Le délai est connu et si les deux parties veulent que ce soit décidé avant le Tour de France, il est possible de l'obtenir", a estimé Pat McQuaid. "J'ai parlé avec Christian Prudhomme (directeur du Tour) la semaine dernière. Je sais exactement ce qu'il pense. Ce serait une honte pour le cyclisme et le Tour si ça devait traîner pendant la première ou deuxième semaine du Tour de France", a conclu le président de l'UCI.
Contador, vainqueur du Tour en juillet dernier, a fait l'objet d'un contrôle positif pendant l'épreuve (21 juillet). Des traces infimes de clenbutérol, un produit interdit quelle que soit la quantité décelée, ont été trouvées dans ses échantillons. Le coureur espagnol, qui a expliqué ces traces par une contamination alimentaire, a obtenu gain de cause le 15 février auprès de la Fédération espagnole, l'instance compétente pour le juger en première instance.
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