Bonjour et bienvenue à toutes et à tous pour suivre en notre compagnie cette 18e étape, 222,5 km entre Blagnac et Brive-la-Gaillarde. Le départ réel sera donné à 11h20.

45" d'avance pour l'échappée.

Une échappée réussit enfin à se former derrière, évidemment, un coureur Astana. Fofonov emmène dans sa roue Perez (Euskaltel), Sprick (Argos), C.Pineau (FDJ) et Morkov (Saxo Bank).

Une nouvelle fois hier, Bradley Wiggins s'est agacé en conférence de presse. L'Anglais aimerait qu'on estime sa domination à sa juste valeur. Une bonne fois pour toute. Et qu'on arrête de lui parler constamment de ceux qui ne sont pas là et de dopage...

Astana en tête du peloton et toujours aucune échappée formée.

Ça tente bien de partir de tous les côtés, mais le peloton ne laisse pas filer.

La 17e étape a souri à un revenant, Alejandro Valverde (Movistar), parti seul dans le Port de Balès (HC) en direction de la station de Peyragudes. Quatre ans après sa dernière victoire sur le Tour et six mois après son retour de suspension, l'Espagnol signe son plus beau succès et un retour au premier plan plein d'émotion.

Et c'est parti pour la 18e étape ! Les 153 coureurs arrivés hier sont tous au départ ce matin. Même Chris Anker Sorensen (Saxo Bank), victime d'une lourde chute, coupé au coude et au genou gauche et qui a choisi de poursuivre.

Epargné par un Christopher Froome en feu mais sur la réserve, Bradley Wiggins a conforté son maillot jaune jeudi à Peyragudes, où Alejandro Valverde s'est imposé. Le duo britannique de Sky a frappé fort une fois de plus. Vincenzo Nibali, fatigué, a cédé du terrain. Mais le podium reste inchangé.

Un clin d'oeil à cette ville de rugby, championne d'Europe en 1997 : l'arrivée sera jugée près du stade Amédée-Domenech.

La journée devrait donc sourire aux baroudeurs sur ce long parcours. La dernière arrivée à Brive, en 1998, s'était néanmoins disputée au sprint et c'est Mario Cipollini qui en était sorti vainqueur.

C'en est fini pour la montagne dans cette édition 2012. S'il reste quelques difficultés à surmonter aujourd'hui, elles sont bien loin des sommets pyrénéens. Le parcours, vallonné à travers le Tarn-et-Garonne, le Lot et la Corrèze, franchit quatre côtes de 3e et 4e catégorie, la dernière (Lissac-sur-Couze) située à seulement 10 kilomètres de l'arrivée.