Tour de France 2013: le parcours étape par étape (Ventoux, Alpe d'Huez...)

La plus longue étape du Tour. Une arrivée au Ventoux. Le 14 juillet. Trois bonnes raisons de faire de cette 15e étape un must de ce 100e Tour de France. D'autant qu'à une semaine pile de l'arrivée à Paris, nous arrivons dans la phase décisive de la course. A partir de ce jour, tout peut se jouer à chaque étape. Pour les favoris, ce sera une course de côte. Aucune difficulté significative pendant 221 kilomètres, avant d'arriver à Bédoin. On espère un autre spectacle que lors du dernier passage au Ventoux, en 2009, où il ne s'était pas passé grand-chose.

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Peut-être l'étape la moins difficile sur le papier dans cette dernière semaine dantesque. Mais il faut se méfier des apparences. Il se passe souvent beaucoup de choses sur la route de Gap. Le Tour du centenaire, en 2003, y avait vécu un moment fort avec la chute de Beloki, la traversée d'un champ par Lance Armstrong et la victoire de Vinokourov. En 2011, Alberto Contador avait semé la zizanie dans le col de Manse, celui-là même que l'on retrouvera à nouveau dans le final.

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Ce n'est pas tout à fait un chrono en haute montagne comme le Giro les affectionne et comme le Tour n'en a plus connu depuis celui à l'Alpe d'Huez en 2004. Mais ce n'est pas non plus un contre-la-montre pour spécialistes, loin de là. Le profil est simple: ça monte, ça descend, ça remonte puis ça redescend. Deux ascensions en deuxième catégorie vont se succéder entre Embrun et Chorges. S'ils sont au top, Froome et Contador devraient se régaler sur un tel tracé.

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Lorsque le parcours a été dévoilé à Paris en octobre dernier, cette 18e étape était celle qui faisait le plus parler. Et pour cause: deux ascensions de l'Alpe d'Huez ans une même journée sur le Tour de France, c'est du jamais vu. Très attendue (trop peut-être?), la double montée de l'Alpe (42 virages au lieu de 21 donc) a de quoi effrayer. Compte tenu du programme des jours précédents et des deux journées suivantes, pas sûr pourtant qu'il se passe grand-chose avant l'ascension finale.

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Nouvelle étape dans les Alpes, l'avant-dernière susceptible de déminer le classement général. Cinq cols au programme. On regrettera quand même que les deux morceaux de choix du jour, le Glandon et la Madeleine, tous deux classés en hors catégorie, soient situés dans les 100 premiers kilomètres de l'étape. Ce sera donc une course d'usure, avec la Croix-Fry (1re catégorie) comme ultime montée. Son sommet est placé à moins de 15 kilomètres de l'arrivée.

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Une très belle étape. Très courte (125 km seulement, la plus courte de ce Tour 2013), elle culmine avec l'enchainement du Mont Revard, jadis fatal à Raymond Poulidor, et la montée terminale vers le Semnoz, au-dessus d'Annecy. Ascension classée en hors catégorie. Une manière de finir en beauté. Le maillot jaune sera-t-il joué? Peut-être. Mais si tel n'est pas le cas, c'est un magnifique théâtre pour une explication finale.

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La der des der. La récompense. La délivrance. La fête. La traditionnelle arrivée sur les Champs-Elysées se savoure. Cette année, pour le 100e Tour, les organisateurs ont voulu pimenter le tout avec une arrivée à la nuit tombante. Le peloton partira à 18h15 et arrivera entre 21h30 et 22h. Paris by night, le Tour by night. Cela devrait valoir le coup d'œil.