Tour de France 2013: le parcours étape par étape

Comme en 2008 et 2011, il n'y aura pas de prologue sur le Tour. Les organisateurs ont à nouveau privilégié une étape en ligne, afin de mettre en valeur les beautés des paysages corses. Mais autant à Plumelec en 2008 et au Mont des Alouettes en 2011 cette première étape était taillée pour les puncheurs avec une arrivée en côte, autant elle devrait cette fois servir les desseins des sprinters. Mark Cavendish visera donc le maillot jaune.

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Des trois étapes corses, seule la première apparait "tranquille". Les deux autres mettront déjà le peloton à la planche. De Bastia à Ajaccio, le gros morceau sera le col de Vizzavona (2e catégorie), même s'il parait trop loin de l'arrivée pour constituer un véritable juge de paix. Une étape pour attaquants, pour baroudeurs. Pas pour sprinters, mais sans doute pas non plus pour les prétendants au général, qui ne devraient pas trouver ici un terrain suffisamment ardu pour s'expliquer.

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L'étape la plus sélective sur le papier du triptyque corse. Cette étape est très courte (145,5 km) mais elle n'offrira quasiment aucun moment de répit. Surtout, cette fois, la difficulté majeure (le col de Marsolino), est situé à moins de 15 kilomètres de l'arrivée à Calvi. Sa pente est brève mais très raide. L'idéal pour porter une estocade. Le gain de l'étape sera au centre des attentions, bien sûr, mais il ne serait pas étonnant de voir certains favoris se tester une première fois. Le profil de cette étape a en tout cas été conçu dans cette optique.

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Cap sur le continent et, d'emblée, un rendez-vous important, avec le retour du contre-la-montre par équipes. Comme en 2009, il est situé très tôt dans le Tour, au quatrième jour de course. D'une distance modérée (25 km), il pourrait néanmoins provoquer quelques écarts entre les équipes de spécialistes et les réfractaires à cet exercice. Sur la Promenade des Anglais, empruntée sur toute sa longueur, ça va rouler très, très vite. Pas de mode de calcul alambiqué pour tempérer les écarts. Ce sont les écarts réels qui seront pris en compte, sur le cinquième coureur.

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Après trois journées denses, retour au calme a priori avec une des plus longues étapes du Tour. Les équipes de sprinters n'auront pas 50 occasions de briller dans ce Tour et ne voudront sans doute laisser passer aucune occasion. Attention quand même: le final vers Marseille est très casse-patte. Pas un mètre de plat dans les 70 derniers kilomètres et un enchainement de petites bosses jusqu'au col de la Gineste, à 12 kilomètres de l'arrivée, avant la plongée sur le centre-ville de Marseille.

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On voit mal cette fois comme un sprint massif pourrait ne pas se produire à Montpellier. L'étape est beaucoup plus plate que celle de la veille. Comme toujours ici, l'élément perturbateur peut être le vent. S'il est de la partie, gare aux bordures, fréquentes dans la région. Dans le cas contraire, un sprint parait inévitable.

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Le peloton continue de mettre le cap vers les Pyrénées. C'est le dernier rendez-vous avant le premier massif montagneux. Aux frontières du Tarn et de l'Hérault, les coureurs vont prendre un peu d'altitude. Le milieu de l'étape est dense, le final un peu moins. Néanmoins, c'est une occasion en or pour les audacieux. Typiquement le genre d'étapes où une échappée peut aller au bout avec une grosse avance. Les équipes des grands leaders n'auront pas forcément envie d'avoir le maillot jaune en entrant dans les Pyrénées.