Un jour, cinq images: L'Alpe d'Huez dans toute sa splendeur

On savait que la descente de Sarenne allait être propice à des attaques. Pour tenter de faire vaciller Chris Froome, Alberto Contador et Roman Kreuziger ont tenté de partir dès les premiers hectomètres de celle-ci. Le duo de la Saxo - Tinkoff a rapidement compris que l’entreprise était vaine. Derrière, la Movistar de Nairo Quintana a roulé pour combler l’écart et tuer dans l’œuf cette offensive. On ne pourra pas dire qu’il y a une entente Contador-Valverde.

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Il n'y a pas deux ascensions au monde qui offre une atmosphère comme ça. En matière de cyclisme, il y a l'Alpe d'Huez et le reste du monde. Ils étaient encore plusieurs centaines de milliers jeudi, massés le long des 21 virages, pour profiter de la double ration de l'Alpe. Comme toujours, les Hollandais, qui n'ont pourtant plus vu un des leurs gagner depuis 24 ans, étaient particulièrement nombreux. Sur cette vue, on ne distingue même plus la route. Il suffit de voir les réactions des coureurs après l'étape pour mesurer à quel point cette montée est unique.

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Chris Froome lève le bras. Richie Porte se retourne. Petit coup de panique chez Sky. Pas de souci mécanique. Encore que, c'est le moteur qui cale. Pris d'une hypoglycémie, le maillot jaune s'apprête à passer un moment difficile. Il sera sauvé par Porte, qui le dépannera d'une barre énergétique. Ça leur coûtera 20 secondes de pénalité, plus une minute perdue sur Quintana et Rodriguez, qui vont se faire la belle. Le premier moment de faiblesse de Froome sur cette 100e édition. Le dernier?

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On l'a vu, Alberto Contador a tenté un coup dans la descente de Sarenne, avec Kreuziger. Peut-être pour pousser Froome à la faute. Peut-être, aussi, parce qu'il savait déjà que la montée de l'Alpe lui causerait des soucis. En haut de l'Alpe, il a terminé 11e. Pas une cata. Ils seraient nombreux à signer pour une telle place. Mais jamais on ne l'avait vu à ce point décomposé physiquement. Quand il a franchi la ligne, Alberto paraissait avoir vieilli de dix ans…

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Pour la quatrième fois depuis le début du Tour, Christophe Riblon a tenté sa chance dans l’échappée. Avant cette 18e étape, ça n’avait jamais payé. Deuxième à Gap il y a deux jours, le Français voulait absolument conjurer le sort. Et cette fois-ci, ce fut la bonne. A deux kilomètres, l’ancien pistard a repris Tejay Van Garderen et l’a déposé dans la foulée. La victoire acquise, le coéquipier de Jean-Christophe Péraud a pu savourer tout le chemin parcouru depuis son premier succès sur le Tour, il y a trois ans à Ax 3 Domaines. Les jours se suivent et ne se ressemblent pas forcément pour AG2R – La Mondiale. Heureusement.

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