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Le Tour en questions : Quelles sont les trois étapes à ne pas rater ?

Eurosport
ParEurosport

Publié 29/06/2016 à 16:59 GMT+2

TOUR DE FRANCE - Tout au long de la semaine, la rédaction se penche sur les enjeux majeurs de cette 103e Grand Boucle. Mercredi, gros plan sur le parcours. Jean-Baptiste Duluc, François-Xavier Rallet et Laurent Vergne évoquent les trois étapes qu'ils attendent le plus dans cette édition 2016.

La carte du Tour 2016

Crédit: AFP

Jean-Baptiste Duluc

9e étape (Arcalis)
Depuis la dernière Vuelta et son étape folle tracée entièrement dans la principauté d'Andorre, j'espérais vraiment que le Tour de France exploite ces cols-ci. C'est chose faite avec cette 9e étape. L'enchaînement Col de Beixalis-Andorre Arcalis promet du grand spectacle et pourrait donner des sueurs froides à Froome, qui avait abandonné dans le premier nommé sur la Vuelta 2015.
15e étape (Culoz)
La fibre familiale n'y est sans doute pas étranger totalement mais j'ai hâte d'arriver à la 15e étape, vers Culoz, avec le double passage sur les pentes du Grand Colombier, l'un des cols les plus durs de France mais sous-exploité en juillet (une fois, en 2012, mais loin de l'arrivée). Un col que Bardet et Pinot ont l'habitude de franchir sur le Tour de l'Ain et dont ils connaissent le moindre virage. Un avantage ? A voir le 17 juillet.
18e étape (Sallanches)
Enfin, comment ne pas évoquer le chrono en côte de Sallanches ? Un contre-la-montre de ce format sur le Tour, c'est assez rare, surtout dans la mémoire des plus jeunes, avec seulement deux "cronoscalata" au 21e siècle avec 2001 (Chamrousse) et 2004 (Alpe d'Huez). Le Critérium du Dauphiné nous a offert un avant-goût avec un prologue de 4km en côte aux Gets. C'était spectaculaire et les écarts étaient importants. Sauf que cette fois, ça fait 17km…

François-Xavier Rallet

12e étape (Ventoux)
Commençons par l’étape du 14 juillet entre Montpellier et le Mont-Ventoux. Disons-le tout de suite, elle vaudra le coup d’œil surtout pour les 25 derniers kilomètres. Après une course d’attente, cette deuxième arrivée au sommet de l’édition 2016, après celle à Andorre-Arcalis, quatre jours plus tôt, rappelle évidemment l’épisode de 2013 et le coup de force de Chris Froome. Le spectacle devrait être encore au rendez-vous, d’autant que le peloton passera, cette année, par Bédoin, le versant le plus compliqué, et sera dans le dur dès les premiers kilomètres d’ascension.
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Chris Froome au Ventoux en 2013.

Crédit: Panoramic

17e étape (Finhaut-Emosson)
Le deuxième volet à ne pas manquer sera la 17e étape entre Berne et Finhaut-Emosson. En Suisse, certains candidats au maillot jaune vont laisser des plumes. Le dernier col (hors-catégorie) est redoutable, notamment le final, avec 200 derniers mètres à 12%. A 2000m d’altitude, l’air manquera. Il faudra être très fort.
18e étape (Sallanches)
D’autant que le lendemain, il y aura le chrono de Sallanches, sur les pentes qui ont permis à Bernard Hinault de décrocher le seul maillot irisé de sa carrière il y a 36 ans. Long de 17km, ce chrono en montagne n’offre aucun répit, avant les deux derniers kilomètres. Trois bosses en 11 bornes et un favori à mes yeux qui se dégage : Thibaut Pinot !

Laurent Vergne

8e étape (Bagnères-de-Luchon)
Plus que celle d'Andorre-Arcalis, dont la montée trop roulante ne m'a jamais vraiment emballé, je préfère l'étape de la veille, classique mais tout de même séduisante. Pas d'arrivée au sommet, certes, mais avec le sommet de Peyresourde à 15 kilomètres de l'arrivée, ce sera tout comme. Quatre cols vont s'enchainer. Tourmalet, Peyresourde, arrivée à Bagnères-de-Luchon… ce 9 juillet, le Tour s'inscrira sur ses traces légendaires. Si j'admire la faculté d'ASO de dénicher de nouveaux joyaux, le classicisme, s'il est bien dosé, est tout aussi primordial.
12e étape (Mont Ventoux)
Pourquoi ? Parce que le Ventoux est… le Ventoux. Aucune ascension ne produit sur moi autant de fascination que le géant de Provence, avec son paysage unique. Parfois escamoté par le peloton, il est situé cette fois en plein milieu du Tour et deux jours après la sortie des Pyrénées, le général sera déjà déblayé. Et la fatigue déjà bien présente. Certains auront intérêt à attaquer. L'ascension est effectuée via Bédoin, par son versant le plus difficile. Ce sera une course de côtes, mais trois ans, jour pour jour, après son coup de force, un Chris Froome pourrait avoir envie d'y frapper à nouveau un grand coup. Et pour les Français, ce sera le 14 juillet...
20e étape (Morzine)
Le Tour sera peut-être déjà plié et cela pourrait évidemment aseptiser ce dernier acte montagneux. Mais si une incertitude subsiste encore sur le maillot jaune, difficile d'imaginer plus bel écrin que Joux-Plane pour décider du sort de ce Tour 2016. L'étape sera courte et avec les Aravis, la Colombière et la Ramaz en guise d'approche, les jambes seront déjà bien dures au moment d'aborder l'ancien ennemi intime de Lance Armstrong. Il se passe presque toujours quelque chose dans Joux-Plane, sans doute un des cols alpestres les plus durs et les plus sous-estimés. Pour tout dire, j'ai beaucoup hésité à citer, dans les Alpes, l'étape précédente. D'abord parce que la Montée de Bisanne est terrible. Ensuite parce que l'arrivée au Bettex, avec le Mont-Blanc en arrière-plan, sera l'occasion de se souvenir de la magnifique victoire du regretté Thierry Claveyrolat, lors de la dernière arrivée ici-même, en 1990.
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Le redoutable col de Joux-Plane sera le dernier col du Tour 2016.

Crédit: Imago

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