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Bardet veut "sauver son Tour" avec le maillot à pois

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 25/07/2019 à 22:56 GMT+2

TOUR DE FRANCE - Déçu d'avoir été incapable de briller au classement général, Romain Bardet s'est fixé l'objectif de ramener le maillot à pois à Paris. "C'est une façon de sauver mon Tour" de France, a expliqué le Français, nouveau meilleur grimpeur de l'épreuve après la 18e étape jeudi.

Romain Bardet, porteur du maillot à pois à l'issue de la 18e étape du Tour de France

Crédit: Getty Images

C'est un sourire timide certes, mais un sourire quand même. Après la terrible désillusion d'avoir perdu le général dans les Pyrénées, Romain Bardet a relevé la tête lors de la première étape alpestre. Passé deuxième en haut de chacun des trois grands cols de la journée (Vars, Izoard et Galibier) et finalement deuxième de l'étape derrière le Colombien Nairo Quintana. le leader d'AG2R La Mondiale est le nouveau leader du classement de la montagne.
"C'était l'objectif du jour. Bien sûr, il y avait la victoire d'étape aussi. Mais c'est un maillot qui me fait envie, qui me redonne le sourire, une façon de sauver mon Tour", a assuré l'Auvergnat. Avec 86 points, il devance désormais l'ex-porteur du maillot de meilleur grimpeur, Tim Wellens, de 12 points. Damiano Caruso possède 26 points de retard, Quintana 28 et Thibaut Pinot 36. Une avance intéressante mais encore insuffisante pour être assuré de ramener la tunique à Paris. Samedi, 59 points seront à attribuer. Et il y en aura encore 55 à chercher samedi. "Il me reste deux jours pour tout donner", a-t-il ajouté, avouant avoir "pris du plaisir" ce jeudi en étant "dans un autre registre" qu'à l'accoutumée.

"J'essaie de me redécouvrir"

"Cela n'est pas plus facile, loin de là, mais quand on est bien entouré c'est un plaisir. C'est une nouvelle découverte pour moi, peut-être un carrefour dont j'avais besoin dans ma carrière pour savoir ce que je veux vraiment" a poursuivi Bardet, qui restait sur cinq top 10 consécutifs sur le Tour (6e, 9e, 2e, 3e et 6e). Il n'y en aura pas un 6e de rang vu le retard actuel du Français au général (18e à 23'39'' d'Alaphilippe).
Mais s'il venait à remporter le classement de la montagne, ce qui serait pour lui une première, au moins pourra-t-il quitter le Tour sur un sentiment positif. Pour lui et son équipe. "C’est une façon de me redonner le sourire, décrit-il. J’ai été énormément soutenu par l’équipe que ce soient les coureurs ou le staff. Je n’ai jamais perdu leur confiance. Je l’ai senti dans leurs yeux, dans les briefings. Aujourd’hui, j’ai pu compter sur un grand Mikaël Chérel. Les sensations ne sont pas celles qu’elles devraient être mais il reste deux jours à se battre et cela fait du bien d’avoir le sourire à l’arrivée."
"J'essaie de me redécouvrir. Le Tour de France est passé vite, j'étais absent, inexistant pendant 17 étapes, il était temps de se réveiller", a estimé le grimpeur âgé de 28 ans, en souffrance dès la première étape pyrénéenne. "Il y a eu beaucoup de doutes, beaucoup de tristesse, beaucoup de remise en question. J'ai envie de me battre pour ce maillot à pois mais ça n'enlèvera pas toutes les questions que je vais me poser à la fin du Tour".
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