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WEC – Doublé Audi aux 6 heures de Silvestone 2013

ParEndurance Magazine

Publié 16/04/2013 à 12:50 GMT+2

De notre partenaire ENDURANCE magazine

Audi R18 e-tron quattro AUDI SPORT TEAM JOEST 2

Crédit: Endurance Magazine

On attendait sans doutes Toyota, fort de 3 victoires en fin de saison 2012, et auteur des deux meilleurs temps lors des qualifications le samedi. C’est finalement Audi qui remporte la première course du Championnat du monde d’Endurance 2013, disputé à Silverstone, en s’adjugeant de manière nette les deux premières places.
Dès le premier relais, la supériorité des Audi en piste est palpable. Parties pourtant troisième et cinquième sur la grille – la meilleure des Rebellion étant intercalée au quatrième rang – les Audi allaient prendre le commandement dans les premières boucles. Si Anthony Davidson « faisait le boulot« , Alexander Wurz était lui totalement dépassé. Peu à l’aise sur les bosses, en difficulté à plusieurs reprises sur les freinages, son premier relais restera un mauvais souvenir.
La température de piste relativement basse ne semblait pas convenir aux Japonaises. Mauvais choix de pneumatiques, ou réelle différence visible avec les pneus développés pour Audi ? La situation allait s’empirer avec l’apparition de quelques gouttes de pluie. Nicolas Lapierre, qui a relayé Alexander Wurz, passait brièvement à des enveloppes pneumatiques intermédiaires, avant de revenir aux pneus slicks, dès l’instant où la piste s’asséchait. Toyota, alors en position de prendre des risques pour essayer de revenir sur Audi, n’allait pas gagner de temps avec ce choix…
Les Audi 1 et 2 filent vers le succès. Alexander Wurz, très déçu de son premier relais, nous en dit plus : « Durant le premier relais, les pneus ont rapidement perdu leur efficacité en raison de la température de la piste. Cela a affecté notre vitesse et notre stratégie, car on se retrouvait dans l’impossibilité de doubler les relais avec les mêmes pneus, ce qui nous a coûté du temps dans les stands. Ensuite, nous avons attaqué aussi fort qu’on pouvait, mais il était impossible de se battre avec Audi« .
Allan McNish, parti au volant de la n°2, prenait les devants sur Benoit Tréluyer, qui a mis plusieurs tours à se défaire de la meilleure Rebellion. C’est donc derrière l’écossais, que le champion du monde rentrait aux stands, confiant les commandes à Marcel Fassler. Alors en chasse derrière Loic Duval (qui a remplacé Allan McNish), le suisse prenait la tête. Duval, devait se contenter de suivre le double vainqueur des 24 Heures du Mans. Malheureusement, après 4 heures de course, c’est le système hybride qui va sceller le sort de la n°1. Les champions du monde devront s’incliner, Allan McNish repassant Benoit Tréluyer à 5 minutes du but… « Nous savions que ce serait une course difficile. La concurrence avec Toyota a été rude, et en plus il y avait un duel palpitant entre les deux voitures Audi. En fin de compte, c’est une bataille entre Benoît Tréluyer et moi qui a été l’issue de la course » explique McNish.
La Delta ADR n°25 d’Antonio Pizzonia, Tor Graves et James Walker s’impose dans la catégorie LMP2, après une course toujours aussi serrée. Olivier Pla, Alex Brundle et David Heinemeier Hansson, au volant de la Morgan-Nissan LM P2 n°24, ont fait face à une météo capricieuse tout au long de la course mais ont terminé sur la deuxième marche du podium, derrière Delta-ADR. L’équipe française, tout comme Delta ADR, Greaves Motorsport et Pecom seront à n’en pas douter les plus sérieux concurrents de ce championnat 2013. Lotus, qui engageait pour la première fois 2 châssis T128 neufs, est encore en phase de réglage. Un accident sur la voiture de Jan Charouz en début de course, et une portière qui ne voulait pas se fermer sur la voiture sœur, ont réduit les ambitions de cette première sortie…
En GT, Aston Martin brille dans les deux catégories (Pro et Am) et débute parfaitement la saison. Dans son année du centenaire, et sous les yeux de son PDG le DR.Ulrich Bez, Aston Martin Racing a décroché une victoire sans contestation dans les deux catégories LMGTE aux 6 Heures de Silverstone.
Darren Turner, Stefan Mücke et Bruno Senna ont signé la course parfaite pour remporter la catégorie Pro avec la n°97, après avoir mené la course du début à la fin. Le trio a survécu à un problème de traction, aux averses et à la pression dans la première heure à la fois de sa sœur n°99 (pilotée par Paul Dalla Lana, Frédéric Makowiecki et Pedro Lamy) et la Ferrari AF Corse de Gianmaria Bruni et Giancarlo Fisichella. C’est au final avec 1 tour d’avance que l’Anglaise s’impose sur la première Ferrari, avec derrière le volant, le « professeur » Toni Vilander, et son nouvel élève fraîchement débarqué de la F1, Kamui Kobayashi. La première des Porsche Manthey 911 RSR, qui faisait là sa première apparition en course, est quatrième.
L’Aston Martin Vantage V8 de Christian Nygaard, Kristian Poulsen et Alan Simonsen décroche la victoire en GTEam. Le trio danois, contrairement à leurs coéquipiers Pro, a dû attendre la deuxième heure pour prendre la tête de la catégorie, mais, une fois dans cette position, ils n’ont pas relâché leur emprise, finissant avec 3 tours d’avance sur leur plus proche rival.
Belle bataille entre Larbre Compétition et sa Corvette C6-ZR1 et la Ferrari orange du 8Star Motorsports. Prochain rendez-vous pour le Championnat du Monde d’Endurance FIA, les 6 Heures de Spa-Francorchamps, le samedi 4 mai.
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