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La jeune Anouk Canteloup raconte son studieux confinement

Grand Prix

Publié 06/06/2020 à 10:14 GMT+2

Anouk Canteloup, double médaillée d’or Junior en 2018 lors des championnats d’Europe Longines à Fontainebleau, puis médaillée d’argent par équipes chez les Jeunes Cavaliers l’année suivante aux Pays-Bas, a profité du confinement et d’une pause forcée dans le calendrier des concours pour s’entraîner tout en se concentrant sur ses études de chiropraxie.

La jeune Anouk Canteloup raconte son studieux confinement

Crédit: Eurosport

Comment avez-vous vécu le confinement ? 
En tant que cavalier, nous sommes privilégiés, notamment quand nous avons des chevaux à proximité ou à la maison. J’ai pu continuer à monter quotidiennement, contrairement à certains sportifs qui ont complètement arrêté de s’entraîner. J’ai travaillé mon unique cheval tous les jours. Cela a été l’occasion de me plonger pleinement dans mes révisions et de bien me concentrer car j’étais relativement peu occupée. Étant de nature très casanière, je n’ai pas l’habitude de sortir beaucoup. Le matin je montais à cheval, l’après-midi je révisais puis je faisais du sport en fin d’après-midi. J’ai aussi pu monter tous les matins un petit cheval de course à l’entraînement, pendant environ un mois et demi, ce qui était assez sympa car c’était une nouveauté pour moi. Globalement, j’ai bien vécu le confinement, je faisais partie des chanceux.
En quoi a consisté le programme de votre cheval Daniel Del Impermeable pendant ces deux mois ? 
Nous avons travaillé en carrière pendant deux mois car nous n’avions plus accès à la forêt. Nous avons su s’adapter avec beaucoup de travail sur le plat et des petites gymnastiques. Le plus compliqué a été de le maintenir en forme physiquement, musculairement et dans son souffle, mais également de lui garder un bon moral et ne pas le blaser. Évoluer en carrière pendant deux mois peut être rébarbatif. En dehors de cela, tout s’est plutôt bien passé.
L’année dernière, vous avez été sacrée vice-championne d’Europe par équipes dans la catégorie Jeunes cavaliers aux Européens de Maarsbergen, aux Pays-Bas. Cette année, les Européens prévus à Hartpury, au Royaume-Uni, ont été annulés. Comment avez-vous accueilli la nouvelle ? 
Entre l’annulation des Jeux olympiques et des championnats d’Europe Jeunes, je pense que comme moi, beaucoup de cavaliers sont déçus. Néanmoins, il s’agissait de la solution la plus raisonnable. Pour nous, Jeunes Cavaliers, c’est frustrant, car nous n’avons que trois ans pour participer aux championnats. Ces années sont précieuses. Perdre un an, forcément c’est décevant, mais on pense à la suite. Ce n’est pas grave, c’est comme ça. J’ai envie de me préparer encore mieux pour l’année prochaine. Ce sera notre dernière chance de décrocher une médaille aux championnats d’Europe Jeunes Cavaliers (qui auront lieu à Segersjö, en Suède, du 26 au 29 août 2021, ndlr).
Pensez-vous pouvoir concourir à nouveau cette année ?
Tout est encore flou pour l’instant. Je pense que nous allons tout de même pouvoir refaire quelques compétitions d’ici la fin de l’année. Je continue de m’entraîner et j’essaie d’être prête pour pouvoir redémarrer dès que les concours reprendront. Nous verrons comment la suite s’annonce.
Quel impact pensez-vous que cette crise aura sur le complet ? Avez-vous peur pour votre discipline ? 
Je n’ai pas peur mon sport car cette crise a permis de remettre beaucoup d’aspects en question. Cela laisse aussi plus de temps pour mener des réflexions, comme par exemple au sujet de la sécurité. Des choses vont être mises en place et tout devrait avancer dans le bon sens, du moins je l’espère. Enfin, je fais confiance à la Fédération pour mettre en place les bonnes mesures sanitaires et que tout puisse reprendre le plus rapidement possible.
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