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Une suspension de six mois contestée par Sanne Thijssen

Grand Prix

Publié 14/02/2018 à 19:51 GMT+1

La jeune néerlandaise Sanne Thijssen a été suspendue par la FEI à la suite d’un contrôle positif sur sa jument Sara Galotière, euthanasiée lors du CSI 4* de Liverpool après un accident en pleine épreuve.

Une suspension de six mois contestée par Sanne Thijssen

Crédit: Eurosport

Le 5 février dernier, la Fédération équestre internationale a provisoirement suspendu la Néerlandaise Sanne Thijssen pour une durée de six mois, après qu’un contrôle anti-dopage ai mis en évidence la positivité de sa jument Sara Galotière au CSI 4* de Liverpool. Cependant l’affaire s’est révélée délicate, puisque ces substances ont été retrouvées dans le sang de la Selle Français après son euthanasie sur le concours britannique, fin décembre. Cette fille d’Idéal de la Loge s’était en effet fracturé un postérieur lors d’une épreuve à barrage sur un obstacle à 1,50m. À la vue de la gravité de la blessure, la décision de l’euthanasier avait été prise.
Deux mois après cet accident, la jeune cavalière de vingt ans a donc été suspendue dès lors que la présence de kétamine (un anesthésiant et analgésique puissant) et de l’Altrenogest ont été décelés dans le sang de la jument. Une sentence que dénonce notamment le père de l’amazone, le cavalier Leon Thijssen. Pour lui, la présence de ces produits, et notamment de la kétamine, dans le sang de l’alezane de onze ans est “logique” étant donné que le prélèvement aurait été effectué après le décès de la jument. Le Néerlandais affirme en effet que le produit aurait été administré à la monture de sa fille par le vétérinaire pour endormir Sara Galotière avant son euthanasie : “l’échantillon de sang a été prélevé après la mort de la jument, et donc après que tous les produits lui aient été administrés pour l’endormir. Cette kétamine est un anesthésique que le vétérinaire a donné en préparation à l’euthanasie.” Une hypothèse probable puisque les vétérinaires injectent souvent ce genre de substances aux chevaux blessés en amont de la dose létale, pour les calmer et les soulager. Le vétérinaire du concours réfute pourtant cette version et a déclaré aux médias néerlandais ne pas avoir donné de kétamine à la jument avant de l’endormir.
Leon Thijssen, certain de l’innocence de sa fille, a quant à lui souligné que cette dernière avait de plus été tenue à l’écart de toute l’opération :  “Sanne voulait être présente lors de l’euthanasie, mais elle n’a pas eu le droit. Nous ne savions même pas que la jument avait été contrôlée pour dopage”, a-t-il expliqué au média équestre néerlandais Horses.nl.
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