Mahomes, Barkley, Brady ou... Taylor Swift : Les 10 "stars" du Super Bowl
Le Super Bowl LIX oppose ce soir au Superdome de La Nouvelle-Orléans les Kansas City Chiefs, double tenant du titre, aux Philadelphia Eagles. Sur le terrain, au bord de celui-ci voire dans les tribunes, les personnages clés de cette édition 2024 ne manqueront pas. De chair ou de béton, avec un casque, un micro ou en tenue de ville, tour d'horizon des incontournables de la fièvre du dimanche soir.
Kansas City ou Philadelphie ?
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Patrick Mahomes
La star des stars, c'est lui. L'homme qui valait un demi-milliard de dollars. L'homme aux trois victoires au Super Bowl à 28 ans et peut-être 4 à 29. L'homme qui, même s'il n'est évidemment pas seul, a fait de Kansas City la nouvelle place forte de la NFL.
Patrick Mahomes n'a pas vécu sa meilleure saison au plan individuel, en tout cas statistiquement parlant, il n'a même pas été dans la course au titre de MVP, mais les Chiefs ont encore fait de la victoire une habitude si profondément ancrée que même avec un rendement parfois chaotique, ils ont fini avec le meilleur bilan de la Ligue et les revoilà au Super Bowl.
Pour la cinquième fois en six ans, ils jouent le titre lors de l'ultime match de la saison. On a du mal à présent à imaginer un Super Bowl sans les Chiefs et plus encore sans Mahomes. En cas de nouveau triomphe, un quatrième trophée Vince Lombardi le placerait d'ores et déjà en bonne position dans le débat du "GOAT", malgré les sept titres de Brady.
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Patrick Mahomes
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Saquon Barkley
Philadelphie possède peut-être l'équipe la plus complète de toute la NFL cette année, quand on se penche sur l'attaque et la défense de chacun. Il y a de la qualité partout. Les Eagles n'ont pas Patrick Mahomes, mais ils possèdent eux aussi un véritable monsieur plus offensif en la personne de Saquon Barkley. Le running back a terminé 3e des votes au titre de MVP de la saison ce qui, pour un joueur n'étant pas quarterback, est aujourd'hui une forme d'exploit.
Il a affolé les compteurs statistiques tut au long de la saison, porté son équipe encore davantage lors des playoffs et c'est le match d'une vie désormais pour Saquon Barkley, celui qui peut lui permettre de valider définitivement son statut de grand joueur et son aura de star. A titre individuel, s'il gagne 30 yards au sol à la course dimanche soir, il battra le record de Terrell Davis pour devenir le coureur le plus prolifique de l'histoire sur une saison, playoffs compris.
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Saquon Barkley.
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Andy Reid
Dimanche soir, Andy Reid va diriger en tant que head coach le 45e match de sa carrière en playoffs. Il va dépasser Bill Belichick (44). Ce dernier compte toujours le plus grand nombre de victoires (31 contre 28) et de titres (6 contre 3), mais Reid gagne année après année une place toujours plus grande dans le gotha. Personnage discret mais éminemment respecté par ses joueurs, ses pairs et ses adversaires, il ne met jamais en avant ses propres accomplissements.
Mais s'il parvient à guider son équipe une troisième fois de suite à la victoire finale, il accomplira quelque chose d'unique pour un entraîneur. "J'aime transmettre et enseigner, aime-t-il à dire. Je crois que si vous êtes un entraîneur, vous devez d'abord être un enseignant. Tout vient de là. Ce n'est pas seulement le fait de connaître les choses, de posséder un savoir. L'important est la manière dont vous faites passer ce message."
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Andy Reid, Kansas City Chiefs
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Vic Fangio
Nick Sirianni est le head coach de Philadelphie, mais un de ses adjoints, Vic Fangio, joue lui aussi un rôle décisif dans la réussite des Eagles. Il en est le coordinateur défensif. Or Philadelphie possède la défense numéro un de la NFL et face à Patrick Mahomes and co, son rôle sera prépondérant. Portée par Jalen Carter, Zack Baun, Darius Slay et les cornerbacks rookies Quinyon Mitchell et Cooper DeJean, elle a une formidable capacité à maîtriser les points forts adverse.
Fangio a souvent croisé la route des Chiefs puisqu'il a été notamment l'entraîneur principal des Denver Broncos (dans la même division que Kansas City). Son bilan ? Huit matches, huit défaites. Pas très engageant. Mais c'est surtout en attaque que ses équipes ont failli contre les Chiefs. Ce Super Bowl est en tout cas truffé de symboles pour Fangio. Il a débuté sa carrière d'entraîneur à La Nouvelle-Orléans, en 1986. Et c'est aussi pour lui un duel direct avec le coordinateur offensif de Kansas City, Matt Nagy, avec lequel il a opéré à Chicago en 2018.
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Vic Fangio - Philadelphia Eagles.
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Le Superdome
La Nouvelle-Orléans égale cette année un record. La ville accueille le Super Bowl pour la 10e fois, revenant à hauteur de Miami. Le Superdome, en revanche (pardon, le Caesars Superdome) arrive désormais tout en haut de la hiérarchie historique. C'est la huitième fois que le stade emblématique de New Orleans est le théâtre du plus grand match de l'année. Miami a alterné entre l'Orange Bowl et le Hard Rock Stadium.
C'est une première pour le Superdome depuis 2013, lors de la 47e édition. Les Baltimore Ravens avaient battu les San Francisco 49ers. Un match haletant et mémorable. Espérons revivre le même type de rencontre. On se passerait en revanche de la gigantesque coupure d'électricité à la mi-temps après le half-time show de Beyonce. Il avait fallu 30 minutes pour que le Superdome sorte du noir.
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Le Caesars Superdome de La Nouvelle-Orléans.
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Tom Brady
Le Super Bowl est l'événement sportif mais aussi médiatique de l'année aux Etats-Unis. 140 millions d'Américains prêteront attention au match mais aussi à ce que dira au micro un certain Tom Brady. L'ancien quarterback a participé 10 fois à la grande finale (un record, évidemment), et il redevient cette année un personnage central du Super Bowl, cette fois en tant que consultant.
La Fox lui a fait signer un contrat faramineux de 37,5M millions de dollar par saison sur… dix ans. Le public n'a donc pas fini de l'entendre. Ses débuts ont été diversement appréciés, mais Brady peut-il de toute façon faire l'unanimité ? Il est tout de même fascinant de voir à quel point même à la retraite, TB12 arrive encore à cristalliser l'attention plus que l'immense majorité des joueurs en activité...
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Tom Brady et Kevin Burkhardt, le tandem de Fox pour la NFL.
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Kendrick Lamar
Pour un artiste américain, assurer le halftime show du Super Bowl est une forme de consécration. Un événement dans l'événement. Un show dans le show. Un rendez-vous médiatique dans le grand cirque médiatique. Le retentissement national est colossal et c'est peut-être encore plus vrai au plan international. A travers le monde, certains regardent le Super Bowl au moins autant pour le concert de la mi-temps que pour le match lui-même. Une prestation, réussie ou ratée, peut marquer une carrière.
C'est peut-être plus vrai que jamais de nos jours. Il suffit de voir le retentissement des quelques minutes de Gojira lors de la cérémonie d'ouverture des Jeux de Paris. Tous les plus grands ou presque ont eu l'honneur du halftime show : Michael Jackson, Prince, Paul McCartney, les Sones, Bruce Springsteen, U2, Beyonce, les Red Hot, et ainsi de suite. Kendrick Lamar, lui, y a déjà participé. C'était en 2022, aux côtés de Dr Dre, Snoop Dogg, Eminem et Mary J. Blige. Cette fois, la scène sera pour lui tout seul.
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Kendrick Lamar, star du halftime show de ce Super Bowl LIX.
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Ron Torbert
Au foot US comme dans tout autre sport, le bon arbitre est celui que l'on ne remarque pas et dont personne ne parle. Souhaitons donc à Ron Torbert de ne pas être un sujet de discussion dimanche soir. L'arbitrage en NFL reçoit son lot de critiques hebdomadaires. Des dizaines de décisions sont contestées, font râler, mais LE sujet de la saison a tourné autour des Kansas City Chiefs et du prétendu favoritisme dont ils bénéficieraient de la part du corps arbitral, voire de la NFL dans son intégralité.
La controverse a flirté avec la théorie du complot et tout ceci a un côté ridicule. Il n'en reste pas moins que Torbert, qui va officier dans son deuxième Super Bowl en tant qu'arbitre principal après 2022, sait qu'il va être scruté. Au moins n'a-t-il pas de passif cette saison : curieusement, il n'a pas arbitré une seule fois les Chiefs ni au cours de la saison régulière ni en playoffs.
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Ron Torbert.
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Taylor Swift
Y a-t-il une personnalité au-dessus de Taylor Swift aujourd'hui aux Etats-Unis en termes d'impact médiatique ? Elle a été l'artiste la plus streamée au monde sur Spotify en 2024. Ces deux dernières semaines, LA question était : viendra-t-elle à nouveau au Super Bowl ? La réponse est oui. Elle était là l'an dernier et on l'a encore vue pour soutenir son chéri Travis Kelce à Kansas City lors de la finale de conférence contre Buffalo.
L'autre question était "Participera-t-elle d'une manière ou d'une autre au show de la mi-temps ? Non. Elle vient en tant que fan des Chiefs et surtout de Kelce. Les "Swifties" se sont pourtant démenés pour propager la rumeur un peu folle d'une venue sur scène de leur idole en guest star aant, pendant ou après le show de Lamar.
Croyez-le ou non, mais la question a tout de même été posée à Patrick Mahomes cette semaine... "Tant que Trav' jouera et que nous serons au Super Bowl, ce sera compliqué pour elle de faire le half-time show", a rappelé le quarterback, plaisant sur le fait qu'il espère bien ne pas voir Miss Swift on stage dans un proche avenir : "ça voudra dire que Trav' continue à jouer et que nous sommes au Super Bowl".
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Travis Kelce et Taylor Swift lors du Super Bowl 2024.
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Donald Trump
Jusqu'à il y a quelques jours, son nom ne figurait pas sur cette liste. Mais en annonçant sa venue à La Nouvelle-Orlans mardi, le président des Etats-Unis a obtenu ce qu'il voulait : faire parler et causer une sacrée sensation puisque, depuis la création du Super Bowl en 1967, jamais un président en exercice n'était venu assister à la grande finale de la NFL.
Le rapport de Donald Trump avec le sport américain et la NFL en particulier est complexe. Il avait été fraîchement accueilli par le milieu lors de son premier mandat. Plusieurs équipes championnes avaient même rompu avec la tradition de la visite de la Maison Blanche pour manifester leur opposition à la politique du président, à commencer par les Eagles en 2017.
Peu avant, Trump s'était publiquement immiscé dans le débat autour de Colin Kaepernick (qui avait mis un genou à terre durant l'hymne américain en signe de protestation contre les violences policières à l'égard des minorités), demandant aux patrons des franchises de virer "ce connard". La NFL n'a jamais été un bastion de gauche, mais elle a mis 250M sur la table pour combattre le racisme systémique et elle s'engage à développer la diversité. En son sein.
Le sujet Trump est sensible mais ces derniers jours, tout le monde a joué l'apaisement. Même Travis Kelce a dit que "jouer devant le président, quel qu'il soit, est un grand honneur". Sa compagne, Taylor Swift, est une ennemie déclarée du président actuel. Elle s'était engagée en faveur de Kamala Harris. "Je la déteste", avait répliqué Trump à propos de la chanteuse. On imagine qu'ils ne seront pas assis côte à côte au Superdome dimanche soir…
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Donald Trump, fan des Chiefs ?
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