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Affaire droits TV : Al-Khelaïfi acquitté en appel, Valcke condamné à 11 mois de prison avec sursis

Clément Lemaître

Mis à jour 24/06/2022 à 12:01 GMT+2

Nasser Al-Khelaïfi, le président de beIN Media et du PSG, a été acquitté en appel vendredi par le Tribunal pénal fédéral de Bellinzone (Suisse), comme il l'avait déjà été en première instance, dans une affaire de droits TV. Jérôme Valcke, ex-numéro 2 de la FIFA, a également été acquitté dans ce même dossier mais condamné à onze mois de prison avec sursis dans une affaire distincte.

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Nasser Al-Khelaïfi est rassuré. Ce vendredi, le président du PSG et de beIN Media a été acquitté en appel par le Tribunal pénal fédéral de Bellinzone (Suisse), comme il l'avait déjà été en première instance, dans une affaire de droits TV. Son coaccusé, l'ex-numéro 2 de la FIFA Jérôme Valcke, a également été acquitté dans ce même dossier mais condamné à onze mois de prison avec sursis pour "corruption passive" et "faux dans les titres" dans une affaire distincte.
Lors de l'audience devant la chambre d'appel en mars, le parquet avait requis 28 mois de prison contre Nasser Al-Khelaïfi ainsi que 35 mois contre Jérôme Valcke, les accusant d'avoir établi un "arrangement corruptif" dans le dos de la FIFA, relevant de la "gestion déloyale". Dans ce volet, de loin le plus médiatisé des deux affaires jugées à Bellinzone, l'accusation estimait que Jérôme Valcke avait monnayé son soutien à la chaîne beIN en échange d'une luxueuse villa sur la Côte d'Emeraude sarde, achetée pour lui 5 millions d'euros fin 2013 par une société brièvement détenue par Nasser Al-Khelaïfi.
L'ancien secrétaire général de la FIFA avait sollicité l'aide du dirigeant qatari pour financer la "Villa Bianca", quelques mois avant la signature en avril 2014 d'un contrat entre beIN et l'instance mondiale du football portant sur les droits en Afrique du Nord et au Moyen-Orient des Mondiaux 2026 et 2030, avait rappelé le parquet.
Mais comme en première instance, la cour d'appel a estimé que la FIFA n'avait pas subi de "dommage" - un point juridiquement nécessaire pour établir la gestion déloyale - puisque beIN a signé un contrat très avantageux pour l'instance en déboursant 480 millions de dollars pour les deux éditions, soit 60% de plus que pour les Mondiaux 2018 et 2022, alors que la chaîne était seule en lice.
"Le verdict d'aujourd'hui est totalement justifié. Après une campagne acharnée de six ans menée par l'accusation - qui a ignoré à chaque fois les faits fondamentaux et la loi -, notre client a, une fois de plus, été entièrement et complètement innocenté", a réagi Me Marc Bonnant, l'un des trois avocats du dirigeant qatari, dans une déclaration transmise à l'AFP. Dans le deuxième dossier, Jérôme Valcke était accusé d'avoir touché 1,25 million d'euros de la part de Dinos Deris pour favoriser l'obtention des droits médias en Grèce et en Italie de plusieurs Coupes du monde et d'avoir inscrit ces pots-de-vin sous le terme de "prêts" dans sa comptabilité. (Avec AFP)
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