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Bilic persiste et signe

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 17/03/2011 à 11:36 GMT+1

"C'est de sa faute", répète Slaven Bilic au sujet de l'altercation qui avait abouti à l'expulsion de Laurent Blanc lors de France-Croatie en demi-finale de la Coupe du monde 1998, alors que les deux équipes vont se retrouver au Stade de France le 29 mars, en match amical.

FOOTBALL - 1998 - France-Croatie - Blanc

Crédit: AFP

Slaven Bilic n'en démord pas. Treize ans après, le sélectionneur croate continue d'affirmer qu'il n'est pas responsable du carton rouge reçu par Laurent Blanc lors de France-Croatie, en demi-finale de la Coupe du monde 1998. En duel avec le défenseur français sur un coup franc aux abords de la surface croate, il s'était écroulé après un léger contact qui avait entrainé l'expulsion de Blanc, et sa suspension pour la finale. Accusé d'avoir simulé, Bilic continue de clamer son innocence, même s'il est conscient que sa version des faits n'a que peu de crédibilité en France.
"Je sais. Depuis 13 ans, je tiens le même discours et ce sera encore le cas sur mon lit de mort", insiste-t-il dans les colonnes de L'Equipe, jeudi. "Je suis vraiment désolé que Blanc n'ait pas pu disputer la finale. Mais dans cette affaire, celui qui est à blâmer, c'est Blanc. C'est de sa faute. Pas la mienne (...) Je marque Blanc, dans notre surface. Il me frappe", raconte Bilic, accusé d'en avoir rajouté sur le coup. "Il me frappe", martèle-t-il. "Pas comme Tyson. Mais il me frappe", répète le Croate. "Je suis en panique, je crains que l'arbitre distribue un carton jaune à chacun (Bilic était sous la menace d'une suspension pour la finale en cas d'avertissement, NDLR). Je tombe."
Le carton rouge adressé à Blanc avait été vécu comme une injustice pour le public français. Bilic s'en défend et persiste à plaider non coupable 13 ans après cet acte du 8 juillet 1998 malgré la vindicte tricolore. "Les journalistes m'ont dit qu'il fallait que je demande pardon à Blanc. Comme si j'étais coupable. Blanc est un bon gars. Je ne voulais pas qu'il prenne un rouge, affirme-t-il. Mais demandez-lui : il m'a frappé. Les médias ont disserté pour savoir si le coup était fort ou pas fort. Il m'a frappé. Donc, fin de l'histoire", conclut le sélectionneur croate.
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