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Ligue des champions - Après PSG - Dortmund (0-1) : "Le ballon ne veut pas rentrer, on ne mérite pas ça"
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Publié 08/05/2024 à 01:17 GMT+2
Le Paris Saint-Germain est resté muet sur sa double confrontation contre Dortmund en demi-finale de Ligue des champions et ne verra pas Wembley le 1er juin prochain. En zone mixte, le président du PSG Nasser al-Khelaïfi a appuyé sur le manque de réussite de son équipe. Pour lui, Paris "méritait de gagner".
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Un but sur ses quatre derniers matches en demi-finale de Ligue des champions, voilà le triste bilan du Paris Saint-Germain, éliminé par Dortmund mardi soir après deux défaites contre le club allemand sur le même score (1-0). La sortie de route contre Manchester City faisait sens en 2021 (1-2, 2-0). Celle contre le BVB sans parvenir à marquer fait tache.
Comment le champion de France a-t-il pu rester muet contre le 5e de Bundesliga ? Il y a ce qui relève de la solidité adverse, avec un duo Mats Hummels - Nico Schlotterbeck impérial sur la double confrontation. Le facteur efficacité, aussi : Paris a tenté 30 tirs ce mardi soir, plus haut total pour une équipe sans marquer en phase à élimination directe de C1 depuis qu’Opta analyse la compétition (2003/04).
Mais aussi le manque de réussite. Kylian Mbappé et les siens ont touché quatre fois les montants mardi, six sur les deux matches. Encore une anomalie statistique que Nasser Al-Khelaïfi n'a pas manqué de soulever en zone mixte.
"On est très tristes, déçus. Parce que je pense qu'on ne mérite pas ça. Six montants, quatre fois aujourd'hui. Le ballon ne veut pas rentrer. C'est le foot, quelques fois c'est injuste. On méritait de gagner ce match. On a beaucoup d'opportunités, on peut marquer minimum trois buts. Minimum".
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Mais le président parisien le sait, on ne gagne pas de Ligue des champions avec des "on peut". Son exercice de communication a donc ensuite dévié sur l'angle du nouveau projet. "On est fiers des joueurs, du coach, du staff. On a construit quelque chose de fort pour le futur". Un futur qui s'écrira avec Luis Enrique, comme l'a bien compris un confrère qui a eu le malheur de questionner "NAK" sur l'avenir du technicien espagnol. Sa réponse : "C'est quoi, cette question ? Vous comprenez quelque chose au football ?", regard noir et appuyé en prime.
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On ne pourra pas reprocher à la direction parisienne de ne pas avoir assumé dès le début de saison d'être en transition. Ni au groupe de ne pas faire corps - au moins dans sa communication - autour du projet. "Il y a beaucoup de bonnes choses à tirer de cette compétition, a assuré Marquinhos au micro de Canal+. On a surmonté beaucoup d'obstacles, on est éliminés en demi-finale. En début de saison, personne ne croyait en nous. On a un nouveau projet avec un nouveau coach".
Vitinha a eu plus de mal à masquer sa terrible désillusion mais a également eu la force, à chaud, de parler du "commencement d'un nouveau projet". C'est bien sur la cohérence de ce dernier qu'il faudra vite se concentrer. Pas sur les quatre montants de mardi qui, aussi cruels soient-ils, n'expliquent pas à eux seuls cette triste, mais pas illogique fin.
Propos recueillis en zone mixte par Martin Mosnier
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