Les plus populaires
Tous les sports
Voir tout

Blatter prône des réformes et égratigne encore l'UEFA

ParAFP

Mis à jour 10/07/2015 à 22:53 GMT+2

FIFA - Joseph Blatter, le président démissionnaire de la FIFA, a estimé vendredi que les réformes de l'instance "sont encore plus importantes" que l'élection de son successeur, adressant au passage un coup de griffe à l'UEFA présidée par Michel Platini.

Sepp Blatter

Crédit: AFP

Sepp Blatter n'est pas encore parti, et il aime à le rappeler. "En Europe, un seul sujet revient: l'élection du président. Toutefois, les réformes que nous n'avons, jusqu'à présent, pas encore pu engager sont encore plus importantes", écrit-il dans une tribune publiée vendredi dans le magazine hebdomadaire de la FIFA. Un nouveau président doit être élu lors d'un congrès extraordinaire électif, entre décembre et février prochains. Sa date sera annoncée le 20 juillet lors d'un comité exécutif extraordinaire.
Alors que Michel Platini, qui a longtemps réclamé son départ, fait déjà figure de favori pour lui succéder, M. Blatter prend soin de pointer ce qu'il estime être un manquement de l'UEFA sur le plan de l'éthique. "Lorsque la FIFA propose la mise en place de règles de comportement éthique dans l'ensemble de l'organisation, toutes les confédérations s'y opposent, à l'exception de l'Asie", souligne le Suisse. "L'UEFA n'a toujours pas de Commission d'éthique, la fédération allemande non plus", ajoute-t-il.
Des tests d'intégrité indépendants
Sur le plan des réformes, M. Blatter estime qu'il faut "modifier les structures de telle manière qu'elles deviennent inattaquables". "Le Comité exécutif doit être élu et contrôlé par le Congrès. Des tests d'intégrité indépendants doivent être effectués - par exemple par la Commission d'éthique", juge-t-il. "Occuper le poste de président ne revêt au final qu'une importance secondaire - bien que l'on se retrouve sous le feu étincelant des projecteurs. J'espère que le Congrès ne se laissera pas aveugler. Car c'est bel et bien la FIFA qui est en jeu - ni plus, ni moins", assure encore celui qui est arrivé à la tête de l'instance en 1998.
picture

Sepp Blatter, le président de la FIFA, après avoir annoncé sa démission - 2015

Crédit: AFP

Alors que la FIFA est secouée depuis plus d'un mois par un vaste scandale sur fond de corruption, le Suisse en profite pour soigner sa défense en rappelant qu'il n'était "pas responsable du comportement des membres du Comité exécutif dans leurs contrées d'origine". "Ces dernières semaines, le mécontentement général à l'encontre de la FIFA s'est principalement retourné contre ma personne. Je n'ai aucun problème avec cela, car je suis capable de me défendre", écrit-il.
"J'en appelle cependant à la bonne foi de l'opinion publique. Je ne saurais en effet endosser une quelconque responsabilité pour des membres d'un gouvernement (le Comité exécutif de la FIFA, ndlr) que je n'ai pas moi-même choisis", ajoute Sepp Blatter, qui a annoncé sa démission début juin quelques jours après avoir été réélu pour un 5e mandat. Le dirigeant de 79 ans, qui a passé 40 ans à la FIFA, se dit de nouveau "opposé à la limite d'âge". Mais favorable en revanche à une "limitation du nombre de mandats", comme le réclament nombre de ses opposants. D'ici l'élection de son successeur, il devrait avoir le temps d'initier quelques réformes.
Rejoignez Plus de 3M d'utilisateurs sur l'app
Restez connecté aux dernières infos, résultats et suivez le sport en direct
Télécharger
Sur le même sujet
Partager cet article
Publicité
Publicité