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Andrade : "J'ai l'OM dans le sang"

ParFoot-Express.com

Mis à jour 19/03/2013 à 11:09 GMT+1

L’atypique gardien brésilien de l’OM, entre 2009 et 2012, est de retour chez lui, à Rio de Janeiro. Entre deux matches du Mondial de Footvolley sous les couleurs du Portugal, Andrade a évoqué ses souvenirs marseillais, tentés de saudades, comme on dit ici...

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Crédit: Eurosport

Andrade, après trois saisons riches en titres avec l’OM, vous n’êtes pas trop déçu de ne pas avoir été conservé ?
Andrade: J’ai été déçu de devoir partir mais c’est finalement logique. Le club était en difficulté financière à cause de sa non-qualification pour la Ligue des Champions. Moi j’étais en fin de contrat et le club avait déjà un numéro 2 (Bracigliano) qui lui coutait 100 000 euros par mois. C’est un bon gardien, confirmé en L1, et je comprends le choix de l’actionnaire. D’autant que Steve Mandanda ne se blesse jamais, il ne prend jamais de cartons...
Vous avez eu des propositions en Europe ?
A: Oui quelques unes, en Turquie, en Grèce ou au Portugal. Mais financièrement, ce n’était vraiment pas acceptable. Il fallait quasiment que je paye pour travailler...
Vous voilà donc de retour au bercail, à Rio de Janeiro...
A: Oui je devais rentrer pour lui (il montre son fils Bernardo, âgé de 3 ans). Il fallait que je trouve une solution avec sa maman. J’ai obtenu la garde partagée, je suis soulagé. Maintenant, je peux penser à moi et à mon futur. J’ai eu des propositions pour jouer le championnat d’Etat à Rio, mais ce n’est pas satisfaisant. Je dois valoriser mes années à Marseille. Je ne peux pas aller dans un petit club. J’ai une touche concrète avec un club de D1 brésilienne. J’espère que ça va se faire. C’est mon objectif majeur : rejouer ici.
Vous êtes un meilleur gardien que lors de votre arrivée en France ?
A: Oui sans aucun doute. J’ai progressé au contact de Steve Mandanda. Lui c’est mon frère noir. Un super mec. En France, il faut jouer aux pieds, très souvent. Ce n’est pas le cas au Brésil.
Même sans trop jouer, vous étiez apprécié par les supporters marseillais...
A: Parce que j’ai toujours tout donné pour ce club, je me suis identifié à l’OM. J’ai ce club dans le sang. Les supporters l’ont senti, ils m’aimaient bien. Je suis d’ailleurs le seul à avoir reçu un hommage au Vélodrome, pour mon dernier match. Il y avait des banderoles à mon nom dans les tribunes, même Gabi (Heinze) ou Lucho (Gonzalez) n’y ont pas eu droit. C’est beau !
Vous repensez souvent au quart de finale de la Ligue des Champions contre le Bayern ?
A: Ce match c’était un cadeau. Je crois que c’était une façon de me récompenser pour mon travail. Dès que Mandanda s’est fait expulser contre l’Inter Milan, j’ai su que j’allais jouer même si Bracigliano était devant moi dans la hiérarchie. J’avais dit au staff, c’est bon, ce match il est pour moi. Finalement, Bracigliano a été moyen en Coupe de France et le Mister (Didier Deschamps) m’a donné ma chance.
Mais vous êtes responsable sur le premier but...
A: Ce qui me fout les boules c’est qu’il est arrivé à la 45e. Je regardais l’horloge du stade, je voulais arriver à la mi-temps à 0-0. Mais on a pris ce but. C’est rageant mais ce but n’a pas entaché ma belle histoire avec l’OM.
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