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Mourinho calme le jeu
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Publié 19/04/2011 à 12:22 GMT+2
Mardi en conférence de presse, José Mourinho n'a pas voulu polémiquer avec Alfredo Di Stefano. Après Johan Cruyff, le président d'honneur du Real Madrid avait émis de gros doutes sur la qualité de jeu des Merengue. Suivez le Clasico au plus près avec notre observatoire quotidien.
FOOTBALL Jose Mourinho of Real Madrid yawns during a press conference in which he refused to speak ahead of the Liga match against Barcelona
Crédit: AFP
"JE NE SUIS QUE L'ENTRAINEUR"
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Clasico observatoire Real Barcelone
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Le débat autour de la qualité de jeu du Real et du système mis en place par Mourinho samedi dernier (1-1) n'en finit pas de diviser l'Espagne. Lundi, Johan Cruyff taclait sévèrement the Special One ("Quand on joue avec sept défenseurs..."). Beaucoup plus surprenant, dans la chronique qu'il accorde à Marca, Alfredo Di Stefano, président d'honneur du Real, n'a pas hésité à donner lui aussi un avis aussi tranché que mordant. "Le Barça a été le lion et Madrid, la souris", juge le double Ballon d'Or (1957, 1959). Sa comparaison entre les styles des deux équipes est sans équivoque : "J'admire la domination des Catalans, ils traitent le ballon avec respect et adoration. Voir cette équipe est un délice pour tout le monde. Madrid au contraire est une équipe sans personnalité." Di Stefano attend que le Real règle la mire en finale de la Coupe du Roi. Et Mourinho d'en prendre pour son grade : "Ce match doit fournir des perspectives pour les rencontres qui suivront car l'approche consistant à essayer de jouer le contre face au Barça n'était manifestement pas la meilleure."
Mardi soir, José Mourinho a évidemment été questionné au sujet des réserves émises par l'illustre Alfredo Di Stefano. Et Mourinho, pour une fois, a joué la carte de l'apaisement. Il s'est même incliné face à la légende du club. On ne s'attaque pas à Di Stefano dans l'institution madrilène : "Alfredo est l'une des personnes les plus importantes dans l'histoire du Real Madrid. Je ne suis personne dans l'histoire de ce club. Je dois le respecter etje n'ai pas à commenter. Je suis l'entraîneur et celui qui décide quelle équipe joue. Rien de plus."
MON CLASICO A MOI : RAFAEL NADAL
"Après le 5-0 au Camp Nou, il fallait changer quelque chose. C'est logique. Toutes les équipes qui ont essayé de jouer d'égal à égal avec le Barça ont souffert. Je pense que la stratégie du Real était très appropriée. On verra ce qui se passera lors des prochains matches."
L'ANECDOTE : LA FIN DE SANTIAGO BERNABEU ?
Et si le Clasico de samedi dernier était le dernier à avoir eu lieu à Santiago Bernabeu ? L'hypothèse est crédible car le Real réfléchit à vendre le nom de son stade. Selon le journal El Economista.es, les Merengue seraient en négociations avec la compagnie aérienne Emirates et l'enceinte madrilène pourrait bien s'appeler l'Emirates Bernabeu. Une compagnie qui a déjà donné son nom à l'enceinte d'Arsenal. Le président Florentino Perez a confirmé l'information et l'accord pourrait être rapidement conclu. L'opération atteindrait même un montant à neuf chiffres...
LE CHIFFRE : 95 millions d'euros
Le Daily Telegraph a sorti la calculatrice et s'est amusé à additionner les sommes dépensées par les deux clubs pour s'attacher les 22 joueurs présents au coup d'envoi samedi sur la pelouse madrilène. La conclusion est éloquente : Cristiano Ronaldo a coûté plus cher à lui tout seul que l'ensemble du onze catalan. Le Real a dû débourser 94 millions d'euros pour le Portugais et 290,4 millions pour l'ensemble de son onze (contre 85 millions pour le Barça). Il faut dire qu'hormis Piqué (5 millions d'euros), Dani Alves (30 millions d'euros), Adriano (10 millions d'euros) et David Villa (40 millions d'euros), tous les autres membres du onze blaugrana sont formés au club. Forcément, ça aide.
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