Coupe du monde des clubs | Le PSG tout simplement inarrêtable après sa large victoire face au Real Madrid (4-0)

Une nouvelle démonstration. En infligeant au Real Madrid une gifle (4-0) comparable à celle qu'il avait infligée à l'Inter Milan en finale de C1, le PSG a encore démontré qu'il était, d'assez loin, la meilleure équipe du monde actuellement. Techniquement, Paris est injouable. Dans l'attitude, il est irréprochable. Chelsea, son adversaire en finale du Mondial des clubs, peut trembler.

Qu'ont pensé les joueurs de Chelsea lorsqu'ils ont assisté, devant leur télé, aux 35 premières minutes du match entre le PSG et le Real Madrid ? Sans doute ont-ils été impressionnés, sans doute se sont-ils posé beaucoup de questions avant d'affronter les Parisiens, dimanche, en finale de la Coupe du monde des clubs.

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Car l'équipe de Luis Enrique n'est plus seulement championne d'Europe, elle n'est plus seulement la référence absolue du moment, elle est aussi devenue une sorte de cauchemar, quelque chose qui fait peur, que l'on appréhende. Mercredi soir, au MetLife Stadium, les jambes de Raul Asencio et Antonio Rudiger, deux joueurs qui ne manquent pourtant pas de confiance en eux, sont devenus du chewing-gum.

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Personne n'aurait reproché à ce PSG-là, capable d'amener à son sommet un projet débuté il y a quinze ans, de vivre cette Coupe du monde des clubs avec une pointe de relâchement. Ousmane Dembélé et compagnie s'étaient octroyés ce droit au terme de l'une des plus grandes finales de l'histoire de la Ligue des champions. Mais ils ne l'ont finalement pas exercé.

Mais comment font-ils ?

Dans une compétition boudée en Europe, sous le cagnard américain, les hommes de Luis Enrique préfèrent visiblement tout dévorer. Depuis cette soirée munichoise de rêve, il y a un mois et demi, Paris a donc affronté des équipes comme l'Inter Milan, l'Atlético de Madrid, le Bayern Munich et le Real Madrid. Bilan statistique sur ces affrontements avec quelques-uns des plus grands clubs d'Europe : quatre victoires, quinze buts marqués, zéro encaissé.

Ousmane Dembélé lors de la demi-finale de Coupe du monde des clubs entre le PSG et le Real Madrid

Crédit: Getty Images

Mercredi soir, après la rencontre, Claude Makelele, sur DAZN, est allé glisser, à Luis Enrique, la question que tout le monde se pose : où le Paris Saint-Germain puise-t-il cette envie irrépressible de rouler sur ses adversaires ? Réponse de l'Espagnol : "Tu as des enfants, non ? Et tes enfants ne se lassent pas de jouer, n'est-ce pas ? Les miens non plus !"

Paris est la meilleure équipe du monde

On souhaite donc bien du courage à Chelsea, toujours en pleine construction autour d'un projet encore flou, pour trouver des solutions à tous les problèmes que ce PSG est capable de poser : le pressing et le talent des attaquants, l'intensité des milieux, la solidité de la charnière et la constante activité des latéraux.

Le Real, qui se veut pourtant plus ambitieux dans le jeu avec Xabi Alonso à sa tête, n'y est, lui, pas parvenu. "On s'était entraîné à trouver rapidement les espaces qu'ils laissent en pressant très haut, a analysé Thibaut Courtois sur DAZN. Mais on n'a pas pu le faire." Et d'ajouter : "Sur le terrain, Paris est, je pense, la meilleure équipe du monde." Elle n'est plus qu'à un match de pouvoir l'affirmer sans contestation possible.

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Video credit: Eurosport

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