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Deux Clasicos de tous les dangers pour le Real

Glenn Ceillier

Mis à jour 27/02/2019 à 16:25 GMT+1

COPA DEL REY - Avec deux Clasicos cette semaine - mercredi en Coupe du Roi et samedi en Liga -, c'est une grande partie de la saison espagnole qui se joue. Ces deux rendez-vous s'annoncent cruciaux pour le Real Madrid et le FC Barcelone. Pour plusieurs raisons. Et notamment pour les Merengue.

Karim Benzema

Crédit: Getty Images

Trois jours où tout peut se jouer ! En Espagne, toute la saison peut basculer ces prochains jours. Sur ces deux Real Madrid - FC Barcelone à Bernabeu. Les Clasicos ne sont jamais des matches comme les autres et sont souvent cruciaux à l'heure des comptes. Mais l'enchaînement de ces deux chocs en quelques heures rajoutent du piment. Et de l'enjeu. Ils peuvent lancer une dynamique. Changer la physionomie de la saison espagnole. Ou plomber une équipe pour le reste de cet exercice. Et si le Barça a tout intérêt à bien négocier ces rencontres face au grand rival, même s'il possède un joli matelas en Liga, c'est peut-être un peu plus vrai encore pour le Real Madrid.
La formation madrilène a clairement tout à perdre durant cette semaine. Pour une question comptable déjà. Le Real pointe à neuf longueurs du leader barcelonais en Liga et ne peut plus se permettre de lâcher des points dans la course au titre sur son rival catalan. Mais c'est aussi une histoire de fierté : la Copa del Rey lui échappe en effet depuis trop longtemps. Voilà quatre ans que la coupe nationale espagnole tombe dans l'escarcelle du Barça, en quête d'un quintuplé inédit et d'une sixième finale de rang. Si, pendant ce temps-là, le club merengue a écrit une page historique en Europe, le Real rêve forcément de stopper cette série.
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Copa del Rey - Solari : "Le Clasico fait de l'Espagne la capitale mondiale du football"

Ne pas casser la dynamique

Pour la Maison Blanche, les enjeux de la semaine ne s'arrêtent pas là. Ces deux duels s'annoncent aussi décisifs pour une question de dynamique. Et de psychologie. Le Real Madrid semble encore fragile. Bien sûr, les champions d'Europe en titre ont relevé la tête depuis l'arrivée de Santiago Solari sur le banc. Ils restent ainsi sur six victoires sur leurs sept derniers matches de Liga et ont ramené un bon nul à l'aller du Camp Nou dans cette demi-finale de Coupe du Roi (1-1). Mais les deux derniers matches de championnat ont rappelé que l'édifice n’est pas encore un roc de sérénité, surtout que la polémique Gareth Bale a affiché au grand jour certaines tensions dans le vestiaire madrilène où le Gallois, Marcelo ou encore Isco ont perdu de leur superbe.
Si les deux grands rendez-vous contre le Barça vire au fiasco, la fin de la saison s'annonce particulièrement délicate. Nommé juste après l'humiliation à Barcelone (5-1), Santiago Solari aurait encore à nouveau un gros travail pour remobiliser son groupe. Et ne pas le voir se démobiliser alors que le club est toujours en course pour essayer de conserver son bien en Ligue des champions, où le Real parvient toujours à faire parler sa culture de la gagne. "Pour aborder la période fin février-début mars avec toutes nos chances dans toutes les compétitions, nous devons maintenir cette tension", prévient d'ailleurs Solari. C'est bien un tournant qui se présente en Espagne. Aux Catalans et aux Merengue de le négocier au mieux.
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