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L'Atlético de Madrid sorti dès les huitièmes de finale de la Coupe d'Espagne par la Real Sociedad (2-0)
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Publié 19/01/2022 à 22:53 GMT+1
COPA DEL REY - Sans idée, l'Atlético de Madrid a été logiquement sorti de la Coupe d'Espagne mercredi par la Real Sociedad (2-0). Les hommes de Diego Simeone quittent prématurément la compétition, dominés par la formation basque et ses buteurs Adnan Januzaj et Alexander Sorloth. Avant le Real Madrid et le Barça en lice jeudi, le tableau s'ouvre un peu plus.
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Un groupe décimé par les blessures, un bus caillassé à son arrivée à San Sebastien et une élimination sans aucune contestation, oui l'Atlético Madrid continue de plonger dans une crise sportive. Mal en point en Liga, le champion en titre avait à cœur de bien figurer en Coupe du Roi pour espérer repartir avec un trophée cette saison. A la Reale Arena, les Colchoneros ont simplement rappelé qu'ils sont une équipe malade et ont été dominés par la Real Sociedad (2-0).
L'équipe qui a dominé le championnat d'Espagne la saison dernière est désormais bien loin. Diego Simeone, en poste depuis dix ans, a bien sûr des circonstances atténuantes avec les nombreuses absences auxquelles il doit faire face, comme celle d'Antoine Griezmann blessé au tour précédent. Au Pays Basque, il n'avait que 15 joueurs de l'équipe première à disposition, étant obligé de piocher dans la réserve. Mais ça n'excuse pas cette série de trois matchs, toutes compétitions confondues, sans la moindre victoire quand on voit le onze qui a démarré face aux coéquipiers de David Silva. Cette formation madrilène ne manque pas de talent, elle manque juste de mental et de révolte, ingrédients qui ont fait sa force depuis une décennie.
Simeone sans solution
Dans un stade survolté, la Real Sociedad n'a pas mis longtemps à comprendre que son adversaire est une bête blessée. Fini la muraille infranchissable des Colchoneros, le duo Mario Hermoso - Felipe a eu toutes les peines du monde à contenir l'allant offensif basque représenté par le trio Adnan Januzaj - Alexander Sorloth - Mikel Oyarzabal. L'ancien défenseur brésilien du FC Porto a d'ailleurs vécu un vrai cauchemar dans cette soirée. Avec des interventions à la limite, il a touché le fond quand son équipe en avait le moins besoin.
Dos au mur après l'ouverture du score d'Adnan Januzaj (33e), l'Atlético n'a même pas eu le temps de se dire qu'il fallait relever la tête après le retour des vestiaires que Alexander Sorloth, remplaçant de luxe d'Isak, a fait le break dès le début de la seconde période (47e). Le géant norvégien a profité d'une boulette de Felipe sur un pressing d'Oyarzabal pour aller crucifier Jan Oblak.
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Le néant offensif madrilène
En difficulté défensivement, les Colchoneros n'ont même pas pu compter sur de la réussite offensive, Carrasco touchant le poteau (13e). Pointé du doigt depuis des semaines, João Felix a traversé la rencontre comme une ombre, tandis que Luis Suarez, entré à 35 minutes de la fin, va très certainement compter le nombre de ballons qu'il a touchés avec une seule main. Annoncé dans le viseur d'Aston Villa, l'Uruguayen poursuit son chemin de croix (deux buts en 15 matchs) et ne joue plus les sauveurs comme la saison dernière.
La mayonnaise ne prend plus et cette élimination ne souffre d'aucune contestation. En quarts, ce sera bien la Real Sociedad qui affrontera le Betis. L'Atlético Madrid a désormais un mois pour se remettre à l'endroit et espérer retrouver un réel niveau avant la double confrontation contre Manchester United, en Ligue des Champions.
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