Coupe du monde des clubs - Vitinha, micro, entrée des joueurs et Français en détresse : les tops et flops de PSG – Atlético de Madrid
L’entrée en lice du PSG à la Coupe du monde des clubs fut dans la droite lignée de sa saison. Paris a surclassé l’Atlético de Madrid (4-0) dans une leçon collective qui en rappelé d'autres. Au milieu de la symphonie, Vitinha fut encore parfait alors que la charnière française des Espagnols a fait de la peine à voir. Les tops et les flops du match et de ses à-côtés.
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Video credit: Eurosport
Les tops
- La constance du PSG
Mais quand commenceront-ils à tirer la langue ? Le PSG a poursuivi son année immaculée par un match d’une grande propreté. Deux semaines après leur triomphe européen, les Parisiens ont mis le sérieux et l’application nécessaires à un match qu’ils ont dominé de bout en bout. Certains jouaient leur 55e match de la saison sous la chaleur écrasante d’une après-midi de juin à Pasadena et pourtant Paris a surclassé l’Atlético gardant une intensité sans faille lors des 90 minutes. Quand les Espagnols semblaient jouer un match de préparation du mois de juillet, Paris avait les cannes et l’esprit tournés vers la victoire. Ce PSG, la bave aux lèvres, est vraiment à part et ne prend rien par-dessus la jambe. Chapeau.
- Vitinha niveau Ballon d’Or
Quel coffre ! On aurait pu parler de Fabian Ruiz, Achraf Hakimi ou Joao Neves qui ont encore offert une leçon de pugnacité sous le cagnard californien. Mais Vitinha y a ajouté une touche de subtilité en guidant le PSG de la première à la dernière minute. 121 ballons joués, 2 passes ratées et encore un pion : Vitinha continue d’être injouable. Si Paris fait campagne pour Ousmane Dembélé, le petit Portugais mériterait un top 5 pour le prochain Ballon d’Or. Elu Superior Player of the Match, qu’on pourrait sans doute traduire par homme du match, il faudrait simplement qu’il bosse sa célébration de but. Parce que ce bandeau qui tourne autour de son doigt, ce n’est pas à la hauteur de ce qu’il montre sur le terrain.
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La célébration de Vitinha
Crédit: Getty Images
- La sonorisation des arbitres
Dans les nouveautés apportées par ce Mondial des clubs, il existe des gadgets (voir par ailleurs) et des évolutions nécessaires. La sonorisation des arbitres fait plutôt partie de la seconde catégorie. Celle-ci est encore partielle et n’intervient que lorsqu’ils doivent justifier une décision changée suite à l’intervention du VAR. Ce fut le cas ce dimanche quand l’arbitre a annulé le but de Julio Alvarez - "Le numéro 6 (ndlr : Koke) a provoqué un coup franc, le but est annulé" – et accordé un penalty au PSG - "la main du numéro 24 (ndlr : Robin Le Normand) a agrandi sa surface corporelle avec sa main, la décision est un penalty". Le public mérite ces explications, la décision gagne en clarté. Une réussite.
- Revoir le Rose Bowl
Sans doute la plus belle vue aérienne d’un stade. Le Rose Bowl et ses tribunes évasées, reconnaissables entre 1000, a fait resurgir des souvenirs de la Coupe du monde 1994 et de sa finale jouée ici-même à Pasadena. On craignait des travées vides et ce sont tout de même près de 80 000 spectateurs qui ont assisté au choc. Alors, bien sûr, l’ambiance n’était pas à la hauteur de l’affiche mais sans doute à celle de la compétition. Mais revoir le Rose Bowl en configuration football et cette lumière chaude qui accompagne les matches à l’autre bout du globe, c’est une vraie madeleine de Proust.
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Une inscription pour le PSG dans le ciel de Los Angeles
Crédit: Getty Images
Les flops
- La face sombre de l’Atlético
Les Colchoneros n’ont jamais été des enfants de chœur mais, ce dimanche, ils ont confondu intensité, engagement, vice avec agressivité stérile. Souvent en retard, parfois frustrés, les joueurs de Diego Simeone ont commis beaucoup trop de fautes grossières qui ont nui au rythme de la rencontre. Avec sept cartons jaunes et un rouge, ils ont pourri la rencontre et montré la face sombre de l’Atlético Madrid. Mais ces fautes témoignent d’abord que l’Atlético n’était pas au niveau et qu’il a essayé de compenser en hachant le jeu. Raté.
- Lenglet, Le Normand et Lacata !
Ils avaient vécu une première période cauchemardesque, pris de vitesse par Désiré Doué, Vitinha, Achraf Hakimi et tous ceux qui se présentaient face à eux. Mais Clément Lenglet et Robin Le Normand ont parachevé leur soirée catastrophique par un carton rouge après une grossière contestation pour le premier et un penalty sur une main pour le second. La charnière française (international espagnol pour le second) a complètement plombé l’Atlético et incarné les limites d’une équipe surclassée par l’engagement et l’envie du PSG. L’Atlético est connu pour la robustesse et l’étanchéité de sa défense. Ce dimanche, les digues tricolores ont sauté. Antoine Griezmann fut dans la même veine que ses compatriotes en offrant le troisième but à Mayulu sur un contrôle complètement raté.
- L’entrée des joueurs
Une fausse bonne idée. La FIFA a choisi de faire entrer les joueurs un par un mais sans accompagner l’initiative d’une quelconque mise en scène. Le résultat fut très brouillon, personne n’a vraiment joué le jeu, certains sont même entrés par paire sur la pelouse. A quoi bon ? On se le demande franchement. En NBA, ils ne sont cinq à se livrer à un cérémonial devenu une marque de fabrique. Là, ils étaient 11 par équipe. Trop long, trop mou. Inutile et à oublier.
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