Coupe du monde des clubs I Le PSG, large vainqueur de l’Atlético de Madrid (4-0), veut encore tout dévorer : "C’est ça l’envie"
Mis à jour 16/06/2025 à 10:43 GMT+2
Une démonstration. Pour sa première sortie depuis sa victoire en Ligue des champions, le PSG a pulvérisé l’Atlético de Madrid dimanche au Rose Bowl de Pasadena (4-0), signant une entrée en lice éclatante dans la Coupe du monde des clubs. L’équipe de Luis Enrique a affiché sa supériorité dans le jeu. Mais, surtout, un appétit de victoires que son sacre européen n’a pas altéré.
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Il avait pourtant de quoi être rincé. Par son parcours jusqu’au sommet de l’Europe, qui a pris fin le 31 mai dernier avec une victoire éblouissante sur l’Inter en finale de la Ligue des champions. Par la trêve internationale, qui a sollicité encore un peu plus la plupart de ses joueurs. Par les conditions, avec une chaleur étouffante en plein après-midi dans l’exposé Rose Bowl de Pasadena. Mais le PSG a fait comme si de rien n’était. On l’a retrouvé comme on l’a laissé. Dominant, spectaculaire et résilient. Comme les autres, l’Atlético de Madrid n’a pas résisté à la machine de Luis Enrique (4-0).
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Paris n’a rien perdu de sa supériorité collective en traversant l’Atlantique dans la peau d’un favori pour la Coupe du monde des clubs. Son premier but dans cette compétition, inscrit par Fabian Ruiz au bout d’une action dont ce PSG a le secret, en est certainement la plus belle preuve. La suite n’a été qu’une confirmation de la forme étincelante des Parisiens. "Il est évident que nous sommes dans un moment de grâce, comme lors de la majeure partie de la saison, a souligné Luis Enrique. Nous valorisons énormément l'état dans lequel nous nous trouvons actuellement, c'est le fruit d'un travail accompli tout au long de la saison et nous voulons le prolonger le plus possible."
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L’entraîneur parisien a toutes les raisons d’être optimiste pour ça. Il y a le talent individuel de ses joueurs et la cohésion collective de son équipe. Et ce mental, essentiel sur le chemin vers la gloire européenne, est toujours là. Malgré la fatigue de cette saison marathon, malgré son avantage au score, malgré la chaleur, Paris n’a jamais desserré l’étreinte, continuant inlassablement à essorer l’Atlético comme un mort de faim. "C'est ça l'envie, a résumé un Vitinha encore rayonnant. On veut faire une saison historique, elle est déjà historique, mais si on peut ajouter cette nouvelle compétition, la première fois que ça se passe, c'est encore plus incroyable."
"Montrer que l'on est capables de se réinventer"
Décrocher la Ligue des champions n’a en rien altéré son envie. Manifestement, c’est même le contraire. Ce sacre pourrait bien avoir encore repoussé le curseur de sa faim de succès. "Nous on défend notre titre d'Europe ici, il faut continuer sur la même lancée, a expliqué Marquinhos. Je pense qu'on a gagné (la C1, ndlr), mais maintenant la vie continue, les compétitions continuent, la motivation c'est toujours la même, la faim c'est toujours la même, on a montré sur le terrain qu'on est bien lancés, il ne faut pas s'arrêter, il faut continuer, il faut toujours chercher à s'améliorer parce qu'il y a des belles choses à aller chercher."
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Paris ne veut pas en rester là. A tous les niveaux. Le PSG entend bien capitaliser sur cette période exceptionnelle en collectionnant les titres. Mais pour y parvenir, le club de la capitale a bien compris qu’il ne pouvait pas se reposer sur ses lauriers. Cela implique aussi de changer. "On va se découvrir nous-mêmes lors de cette compétition, a expliqué Luis Enrique. Le but est de marquer l'histoire. On l'a déjà fait, c'est très positif, mais on ouvre un nouveau chapitre. On doit montrer que l'on est capables de se réinventer. C'est un très beau challenge pour l'équipe."
Le PSG est déjà totalement tourné vers ce nouvel objectif. Avec son talent et son envie. Tout en gardant à l’esprit l’enjeu de ne pas se projeter trop loin. "La chose qui nous a amenés beaucoup loin dans la Champions League et dans les autres compétitions, c'était de voir match à match, de penser à ce qu'on peut faire dans le match après et c'est ça qu'on va faire, a souligné Vitinha. On a bien joué contre l'Atlético, on va penser à Botafogo maintenant." Un autre match. Mais avec la même volonté de le mordre à pleines dents.
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Paris Saint-Germain
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Atlético de Madrid
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