Hervé Renard après avoir été convoité par la Côte d'Ivoire : ''Il n’était pas question que je quitte les Bleues''
:focal(137x151:139x149)/origin-imgresizer.eurosport.com/2020/04/09/2804658-57858186-310-310.jpg)
Mis à jour 26/01/2024 à 18:45 GMT+1
Il est sorti du tourbillon. Alors que la Fédération ivoirienne a fait des pieds et des mains pour tenter d’en faire son sélectionneur intérimaire pour la suite de la Coupe d’Afrique des Nations disputée sur son sol, en vain, Hervé Renard a détaillé, dans un entretien à L’Equipe, les raisons qui l’ont poussé à envisager ce défi. Et réagi à l'amertume de certaines joueuses et ex-joueuses.
Renard, la Côte d'Ivoire en plus des féminines ? "On ne touche pas à l'équipe de France"
L’affaire est pliée, rangée, archivée. Et visiblement, déjà digérée. Dans un entretien accordé à nos confrères de L’Equipe, Hervé Renard a raconté comment il a vécu les derniers jours plus qu’agités durant lesquels la Fédération de Côte d’Ivoire a tenté de négocier son ''prêt'' avec la FFF, afin qu’il puisse poursuivre l’aventure des Eléphants en Coupe d’Afrique des Nations. Finalement, ces négociations n’ont pas abouti et le sélectionneur de l’équipe de France féminine a dû faire une croix sur ce qui aurait été une drôle de parenthèse. Et sur un challenge qui le bottait.
''Quand vous avez le président de la Fédération [ivoirienne, NDLR], le Premier ministre du pays qui vous le demandent, vous n’avez pas le droit de dire non, a-t-il expliqué. Impossible. Déjà, je n'aurais jamais parlé si Jean-Louis [Gasset, sélectionneur limogé malgré la qualification de la Côte d’Ivoire pour les 8es de la CAN, NDLR] avait été en poste, c'est une première chose. Et dès le départ, j'ai dit au président de la Fédération : ‘Je veux bien mais il n'est pas question que je quitte les Bleues donc vous demandez à mes dirigeants s'ils acceptent que je puisse faire les deux.’ C'était non négociable.''
Si c'est non, c'est non
Ce n’était visiblement pas négociable, non plus, pour la Fédération française de football, qui a donc refusé de prêter le sélectionneur des Bleues à six mois des Jeux Olympiques. A tel point que l’instance présidée par Philippe Diallo n’a pas jugé utile de donner les raisons de son refus au principal concerné. ''Non, je ne les connais pas et je n'ai pas demandé, a glissé celui qui avait mené la Côte d’Ivoire au titre continental en 2015. Si c'est non, c'est non.''
Alors que plusieurs joueuses, actuelles ou retraitées, ont jugé que cette démarche était un manque de respect pour le football féminin, Hervé Renard a lui estimé que les deux missions étaient ''compatibles'' : ''Je ne pense pas, si vous avez des résultats avec la Côte d'Ivoire, que ça va dévaloriser le foot féminin français. […] Il faut qu'il se développe mais pas dans un entre-soi. On doit s'ouvrir et ne pas comparer avec le foot masculin.'' Désormais, la question ne se pose plus.
En parallèle, Jean-Michel Aulas a évoqué ce dossier épineux dans les colonnes de L'Equipe. "Notre réflexion était de donner satisfaction à Hervé... J'ai même appelé des agents de joueuses pour être sûr que leurs réponses n'étaient pas uniquement spontanées. Il n'y a pas eu de remarque négative, a déclaré le président adjoint de la FFF. Je conçois que certains, habitués à ce que le foot féminin passe après, aient pu imaginer que ce n'était pas une bonne chose. En fait, c'était très valorisant pour Hervé et pour nous."
Rejoignez Plus de 3M d'utilisateurs sur l'app
Restez connecté aux dernières infos, résultats et suivez le sport en direct
Télécharger
Scannez ici
Sur le même sujet
Partager cet article
Publicité
Publicité