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"Tout pour surprendre"

ParAFP

Publié 28/05/2004 à 21:30 GMT+2

L'entraîneur parisien Vahid Halilhodzic estime que Châteauroux a "tout pour surprendre le PSG" en finale de la Coupe de France, samedi. Le technicien bosniaque a ajouté que Paris allait au devant d'une "grosse déception" s'il sous-estimait son adversaire,

Eurosport

Crédit: Eurosport

Comment jugez-vous cette formation de Châteauroux ?
"Châteauroux a tout pour nous surprendre. Si nous les prenons à la légère, nous allons au devant d'une grosse déception. Ils sont solides devant et derrière, c'est un mélange de joueurs expérimentés, comme Algerino et Bertin, et de très bons jeunes, comme Viator et Roudet. Ils jouent bien au ballon. Il nous faut prendre cette équipe avec beaucoup de respect au risque d'avoir une mauvaise surprise. Comme toutes les équipes de niveau inférieur, ils seront plus motivés, plus appliqués, plus disciplinés contre un club de L1. Il suffit de voir les récentes finales de Nantes contre Calais (en 2000) ou de Strasbourg contre Amiens (en 2001), cela s'est joué à rien."
Vous considérez-vous tout de même comme favori ?
"On nous dit favori, mais ce n'est que sur le papier. Une finale se joue sur un seul match et, sur un match, tout est possible. C'est vrai qu'une victoire serait un peu la cerise sur le gâteau après la superbe saison du PSG, la récompense d'une saison exceptionnelle. Je serai content pour le groupe si on gagnait quelque chose dès la première saison, ça marquerait le retour de Paris en haut du football français. Et un succès en Coupe de France nous donnerait un bon coup de pouce pour la suite."
Pourquoi avoir organisé une longue mise au vert de trois jours avant cette rencontre ?
"Après le match à Bastia en Championnat (dimanche dernier), j'ai senti de la fatigue chez les joueurs et j'ai voulu les mettre à l'abri des sollicitations pendant la semaine. J'ai voulu de la tranquillité pour qu'ils puissent se préparer au mieux. A chaque fois que nous avons raté des matches cette saison, c'est parce que nous n'étions pas bien dans notre tête. Ces trois ou quatre derniers jours, nous avons pu travailler et discuter sereinement."
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