Ligue des champions | PSG - Dortumund | Nasser Al-Khelaïfi : "Si j'avais le droit, j'enlèverais tous les sièges du Parc"

ParGuillaume Maillard-Pacini

Mis à jour 06/05/2024 à 14:50 GMT+2

Le PSG se prépare au grand soir. Battus lors de la demi-finale aller de Ligue des champions, mercredi dernier, contre le Borussia Dortmund (1-0), Kylian Mbappé et ses coéquipiers vont devoir renverser les Allemands mardi soir au Parc des Princes. Nasser Al-Khelaïfi a d'ailleurs insisté sur l'"importance de l'ambiance dans le stade" qui sera mise par les supporters parisiens, tout comme Marquinhos.

"Les joueurs sont concentrés, confiants, mais pas trop" avant la demi-finale retour de Ligue des champions contre Dortmund mardi, a déclaré lundi le président du PSG Nasser Al-Khelaïfi, qui compte sur le "douzième homme", les supporters du Parc des Princes, pour pousser l'équipe.

Les Parisiens doivent effacer la défaite à Dortmund mercredi dernier (1-0) pour disputer la finale à Wembley et espérer remporter pour la première fois la plus prestigieuse compétition européenne. "Les joueurs sont concentrés, confiants, mais pas trop. Trop confiants, ce n'est pas bon", a déclaré à des journalistes, dont l'AFP, le président du club, qui venait d'assister à l'entraînement lundi à la mi-journée au Campus PSG de Poissy (Yvelines).

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"C'est la Ligue des champions, une demi-finale, c'est impossible d'être trop confiants. Il ne faut pas oublier que c'est une équipe très jeune, la plus jeune des demi-finales de la Ligue des champions", a-t-il ajouté. Nasser Al-Khelaïfi a insisté sur l'"importance de l'ambiance dans le stade demain" : les supporters seront "notre 12e homme".

"Si j'avais le droit, j'enlèverais tous les sièges du Parc des Princes demain", pour que le public soit debout, a-t-il souri. Le dirigeant a prévenu que dans "une demi-finale de Ligue des champions, chaque détail (avait) son importance". "Demain nous représenterons le PSG, Paris, mais aussi la France, et tous nos supporters partout dans le monde", a-t-il aussi affirmé. Mais il s'est aussi projeté au-delà de la rencontre de mardi : "On a construit quelque chose aussi pour le futur. J'en suis très fier".

Prêt émotionnellement

"L'objectif n'est pas de gagner avec deux buts d'écart, c'est de gagner le match, a expliqué Luis Enrique en conférence de presse. On peut marquer deux buts en trois minutes mais tu peux aussi subir. Il faut être concentrés en attaque et en défense. Si on encaisse un but, ce n'est pas grave. Si on marque deux buts très vite, l'adversaire devra réagir." Le technicien parisien n'a d'ailleurs aucun doute sur l'ambiance du Parc des Princes mardi soir : "On a la garantie absolue que les supporters seront avec nous. Surtout quand ça va moins bien. On l'a vu à Dortmund, c'était magnifique."

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Lui aussi passé devant les journalistes, le capitaine Marquinhos, qui disputera sa troisième demi-finale de Ligue des champions, s'est dit plutôt "confiant" avant le retour face au BvB, "prêt émotionnellement" et qu'il pouvait "faire mieux".

"Dans la semaine, le coach nous cadre avec ses idées et nous montre des vidéos. Après le match, on s'est dit qu'on pouvait faire mieux et le coach a cadré cela et nous a montré la stratégie pour le prochain match", a déclaré le défenseur brésilien, qui sera aligné en charnière aux côtés de Danilo ou de Lucas Beraldo en raison du forfait de Lucas Hernandez.

"On ne sait pas ce qui va se passer mais la confiance vient du travail et de la sérénité travaillée tout au long de la saison", a-t-il ajouté et "ce n'est pas lié au résultat, c'est plus à ce qu'on a fait dans la préparation, ce que les supporteurs vont faire avec une énergie dans le stade.. C'est cela qui nous apporte cette confiance".

Marquinhos lors du match entre le Paris Saint-Germain et Clermont, le 6 avril 2024 en Ligue 1

Crédit: Getty Images

Selon le capitaine de 29 ans, qui jouera sa 3e demi-finale de C1 avec Paris mardi, Dortmund "est un grand adversaire" et mardi "le match va être très dur", mais "ce n'est pas maintenant qu'on va tout changer". "Les équipes qui ont une belle réussite sont basées sur un collectif. Ce n'est pas parce que cette saison ont a un beau collectif que les autres saisons il n'y avait pas cette cohésion, cette envie de gagner des matchs et d'aller loin en Ligue des champions. Il y a des idées, des joueurs qui sont partis. Le plus important est de garder cette culture de club et de collectif, peu importe les joueurs qui vont arriver", a-t-il insisté.

Alors que Paris a déjà renversé une première fois cette saison le score contre le FC Barcelone en quart de finale retour (2-3, 4-1), le Brésilien, qui a joué 90 matches de Ligue des champions avec le PSG, a insisté sur l'importance du "calme".

"Contre le Barça, il y a eu ce calme. Le coach insiste beaucoup en disant qu'un match dure 95 minutes, peut-être 120 minutes. Il faut être prêts pour le match émotionnellement et savoir ce qu'on doit faire sur le terrain, c'est ce qui donne la confiance et le calme à l'équipe, a expliqué Marquinhos. A Barcelone, on n'était pas en difficulté dans le match, on a continué avec notre même idée après le but (encaissé)."

(Avec AFP)

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