Cissé n'a pas suffi
ParAFP
Publié 13/05/2007 à 11:40 GMT+2
Auteur d'un doublé de la tête, Djibril Cissé a réussi sa finale de la Coupe de France. Mais l'attaquant olympien n'a pas suffi à offrir la victoire à l'OM. En face, Teddy Richert s'est de nouveau montré décisif, trois ans après la Coupe de la Ligue gagnée
. MARSEILLE
CEDRIC CARASSO : a un temps cru pouvoir sauver son équipe, mais son arrêt lors de la séance de tirs aux buts n'a pas suffi. Ne peut pas faire grand chose sur le premier but sochalien, ce qui n'est pas le cas sur le deuxième.
HABIB BEYE : pas tout le temps à l'aise dans son couloir face à Jérôme Leroy, un peu dépassé par les évènements parfois.
TAYE TAIWO : son déboulé saignant à l'origine d'un but fut un modèle du genre. A perdu de sa superbe au fil du match, avec des relances à oublier.
RONALD ZUBAR : est passé complètement au travers. Offre la victoire à Sochaux en ratant son penalty. Mais avant cela, coupable sur le but de Dagano. Pas une bonne soirée du tout.
JULIEN RODRIGUEZ : sans grand relief. A perdu quelques ballons qui auraient pu être dangereux, mais a su parfois sortir le tacle juste.
LORIK CANA : comme à son habitude, un nettoyeur efficace très rassurant, partout sur le terrain, une bonne publicité pour les barres énergétiques.
MODESTE M'BAMI : un peu moins en vue que son acolyte du milieu marseillais, mais son agressivité inébranlable ne l'a pas trahi. Remplacé (94) par Maoulida, qui offre le deuxième but à Cissé, mais rate son penalty.
SAMIR NASRI : des crochets à casser des reins, un sens du jeu étincelant, symbolisé par cette passe décisive parfaite pour Cissé. A eu un passage à vide en deuxième période, avant de se reprendre.
FRANCK RIBERY : combine bien avec Taiwo sur le premier but, mais dans l'ensemble, est resté trop transparent et n'a pas pesé comme il l'aurait souhaité.
MAMADOU NIANG : a gêné, apporté des solutions alternatives devant. Son travail de sape fut très épuisant pour les Sochaliens. Remplacé (73) par Oruma.
DJIBRIL CISSE : une soirée qui aurait dû être parfaite. Pas trop d'occasions mais deux buts, tous deux de la tête, pas les plus difficiles de sa carrière, mais qui ont longtemps failli faire la différence.
. SOCHAUX
TEDDY RICHERT : Fusillé sur les deux buts de la tête de Cissé (5e, 98e), il a pourtant montré une belle assurance, notamment sur les ballons aériens. Décisif sur les tirs au but de Maoulida et Zubar.
STEPHANE PICHOT : Totalement absent sur le débordement de Taiwo à l'origine de l'ouverture du score de Cissé, il a compensé ses lacunes défensives par un apport offensif intéressant.
RABIU AFOLABI : Au marquage de la flèche Cissé, il s'est plutôt bien acquitté de sa tâche mais n'a pas pu empêcher le Marseillais de réaliser un doublé.
JEREMIE BRECHET : Il est très mal entré dans son match en oubliant Cissé sur le premier but marseillais. Des lacunes au niveau de la relance.
DUSKO TOSIC : Il avait fort à faire face à la vivacité de Niang mais il a plutôt bien bloqué son couloir, hormis sur un déboulé du Sénégalais (61e).
GUIRANNE N'DAW : Placé juste devant la défense, il s'est contenté de jouer simplement. Il a pourtant souffert le martyre face aux arabesques de Nasri.
ROMAIN PITAU : L'homme à tout faire du milieu sochalien n'a pas eu le rendement escompté, bien bloqué par les deux cerbères marseillais, Mbami et Cana.
KARIM ZIANI : Taiwo ne lui laissant pratiquement aucun espace sur le côté droit, il a tenté de se replacer dans l'axe puis sur le côté gauche sans pouvoir, là non plus, faire la différence. Auteur de la passe sur l'égalisation de Le Tallec (116e).
JEROME LEROY : Sacrément en jambes pour cette finale, il a orienté le jeu et a sans doute été le Sochalien le plus tranchant. Il a été justement récompensé en délivrant une passe décisive à Dagano sur le but égalisateur (67e).
MOUMOUNI DAGANO : De l'envie et de l'engagement mais surtout une égalisation de la tête sur un centre de Leroy (67e) qui est venue couronner son intense activité.
SEBASTIEN GRAX : Un lob sur le poteau (9e) mais une participation assez maigre au jeu collectif sochalien.
ANTHONY LE TALLEC : Entré à la 104e minute, il a fait ce qu'on lui demandait, égaliser (116e) pour envoyer les siens vers la séance de tirs au but.
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