Les plus populaires
Tous les sports
Voir tout

"On y a cru jusqu’au bout"

Eurosport
ParEurosport

Publié 14/05/2007 à 00:00 GMT+2

Comme ses coéquipiers, Teddy Richert n’a jamais baissé les bras durant la finale de la Coupe de France. Mené deux fois au score par l’OM, Sochaux a persévéré pour finalement s’imposer au terme d’une séance de tirs aux buts qui a une nouvelle fois souri au

TEDDY RICHERT, vous venez de remporter la Coupe de France. Est-ce plus beau que votre victoire en Coupe de la Ligue en 2004 ?
T.R. : Non, c'est pareil. La Coupe de la Ligue, on ne l'avait jamais gagnée. Les deux finales se ressemblent un peu puisqu'on les a gagnées aux tirs au but. Si la Coupe de France est un peu plus prestigieuse pour moi, l'intensité et la joie sont équivalentes.
Comment avez-vous vécu cette finale un peu folle ?
T.R. : Très bien à certains moments. De manière plus difficile lorsque nous avons été menés au score. Marseille est une bonne équipe et il n'était pas évident de pouvoir revenir. Mais de derrière, j'ai senti que tout le monde persévérait et continuait à jouer le football que l'on a l'habitude de pratiquer. On pouvait revenir, on a eu quelques bonnes occasions et, finalement, on a réussi à retourner le match deux fois. Ensuite, il y a eu cette séance de tirs au but.
Ce n'était pourtant pas gagné. Ce but encaissé à la cinquième minute a dû être ressenti comme un coup dur ?
T.R. : On en avait parlé un petit peu avant. On savait qu'on risquait d'être mené dans ce match. Les Marseillais avaient déjà joué une finale la saison passée et avaient plus d'expérience. On pensait qu'ils pourraient peut-être un peu mieux démarrer. De notre côté, on ne savait pas trop où l'on allait être même si on a des joueurs d'expérience. Après le but, on a pas mal réagi. On savait que l'on pouvait retourner le match.
Et après le deuxième but, l'état d'esprit était-il toujours aussi positif ?
T.R. : Là, c'était plus compliqué car il restait moins de temps. Mais j'ai senti que tout le monde continuait à jouer. Tout le monde allait de l'avant. On avait en plus un peu de fraîcheur supplémentaire avec les entrants. On y a cru jusqu'au bout même si c'était compliqué.
A l'arrivée, Sochaux a été fidèle à ce qu'il a fait depuis le début de saison. Vous avez joué et ça a payé...
T.R. : Il le fallait. Il fallait jouer comme d'habitude dans cette finale, dans un stade que l'on ne connaît pas. Cela engendre beaucoup de pression et de stress. On a réussi à le faire. C'est pour cela qu'on a été récompensé.
Avez-vous l'impression que le FCSM a disputé l'un de ses matches les plus accomplis de la saison ?
T.R. : A mon avis, oui. Quand il y a un trophée en jeu, c'est extraordinaire de parvenir à le gagner. Le fait de revenir deux fois au score aussi, je ne suis pas certain qu'on ait réussi cela beaucoup de fois cette saison. C'est une belle réussite, une belle finale. Le fait de ne pas être favori nous a retiré un peu de pression. Nous avons des automatismes et tout le monde est resté fidèle à son jeu. Tout n'a pas été parfait mais on a essayé de faire ce que l'on fait depuis quelques mois.
Venons-en à la séance des tirs au but. Pensez-vous avoir impressionné les tireurs marseillais ? Peut-être se rappelaient-ils que vous aviez fait mal aux Nantais lors de la finale de la Coupe de la Ligue 2004 ?
T.R. : Je ne sais pas, il faudrait leur demander. J'avoue y avoir pensé car on était au même endroit lors de la séance. J'ai tenté de rester concentré sur les tireurs. J'ai aussi essayé de rester ouvert à l'ambiance car j'avais tout le public sochalien dans mon dos. Ça m'avait aidé la première fois. Mais ça se joue vraiment à rien.
Le public sochalien dans le dos mais les Marseillais en face...
T.R. : Oui mais je ne vois pas bien de loin (sourire)...
Une séance de tirs au but, c'est un peu une partie de poker menteur ?
T.R. : Je ne sais pas. Je ne crois pas. Je n'ai pas cherché à faire quoi que ce soit samedi. Je n'ai pas fait de mouvement particulier. Il est vrai néanmoins que le tireur a toujours une pression supplémentaire par rapport au gardien. Si ce dernier prend le but, c'est logique.
Avez-vous un truc pour stopper les tirs au but ?
T.R. : Oui mais c'est un petit secret. En tout cas, je n'ai pas préparé cela durant des heures. On a fait un peu de vidéo mais c'était sur Mamadou Niang uniquement car il tire les penalties. Mais il n'était pas dans les tireurs (ndlr : Niang est sorti à la 73e minute de jeu). Je ne peux pas dire que j'ai travaillé la séance à la vidéo durant des heures. J'avais une petite liste donnant des indications sur les tireurs mais je n'ai pas voulu la regarder.
Après ce succès en Coupe de France, la saison est-elle accomplie pour le FC Sochaux ?
T.R. : J'aimerai bien avoir une autre récompense avec le championnat, qu'on termine à la meilleure place possible. J'ai envie de bien finir. On a fait beaucoup d'efforts pour bien se positionner.
Rejoignez Plus de 3M d'utilisateurs sur l'app
Restez connecté aux dernières infos, résultats et suivez le sport en direct
Télécharger
Sur le même sujet
Partager cet article
Publicité
Publicité