"Une très belle pression"

P.L. : Il me reste un an de contrat, et peut-être d'autres années après, donc: non, je ne vis pas la chose du tout comme ça.

P.L. : Mais je n'en demande absolument pas, je fais mon travail. Je suis sous contrat, la moindre des choses est de préparer la saison prochaine. Je ne suis pas du tout dans l'angoisse de ce qui va se passer. Si on me demande d'arrêter, j'arrêterai, mais puisqu'on ne me l'a pas demandé, je prépare la saison prochaine.

P.L. : J'ai été suffisamment clair là-dessus (Le Guen a souvent clamé son amour du PSG, ndlr).

P.L. : Moi j'ai la pression. C'est une pression différente, moins essentielle pour la vie du club (que celui du maintien à Sochaux, ndlr), mais vous vous rendez compte: on a l'occasion de gagner un deuxième titre. Cela fait partie des choses importantes de la vie du club. Je ne veux pas du tout qu'on parle de match de gala. C'est un match avec une très belle pression. Et je veux qu'on soit des compétiteurs. Bien évidemment, on n'est pas favori, mais bien évidemment il faut tout faire pour le gagner. Il ne faut pas jouer pour se faire plaisir, mais jouer en se faisant plaisir pour le gagner.

P.L. : On a joué tellement de matches avec de l'anxiété, avec un manque de confiance, que d'être libéré de l'angoisse de la relégation peut nous libérer, c'est sûr, après, contre Lyon, ça ne suffit pas...

P.L. : Lyon est largement favori, ils sont plus forts que nous, mais sur un match on peut les embêter. On l'avait fait à Lyon il y a quelques temps, sans parvenir à aller jusqu'au bout (2-4 à Gerland), mais avec un scénario de match différent, pourquoi pas...

P.L. : Non, on a gardé un programme très proche de ce qu'on avait fait jusqu'à présent. Je n'ai pas accepté toutes les revendications du groupe joueur. On a trouvé un bon compromis: on a eu un peu plus de repos que d'habitude, mais on a fait aussi une bonne semaine de travail. J'ai voulu qu'on reste concentré. La Coupe de France est une très belle épreuve et ça vaut encore beaucoup, beaucoup d'efforts, sur le terrain et en dehors.

P.L. : (souriant) Oh, ils voulaient gagner un jour de repos... On a trouvé un terrain d'entente...

P.L. : Quand les choses sont évidentes, pas besoin d'expliquer pendant trois heures. C'est tellement flagrant. On jouait tous les trois jours, le maintien était la priorité absolue, je devais faire tourner. On revient à quelque chose de classique. J'ai bien sûr vu Mickaël Landreau (Jérôme Alonzo, habituel remplaçant, sera titulaire), mais c'est tout. Par contre, les jeunes peuvent venir me parler, je les recevrai toujours avec plaisir.

P.L. : A un match intéressant: Lyon est champion, nous nous sommes maintenus après bien des difficultés, les deux équipes abordent ce match dans des conditions favorables pour un beau match.

P.L. : Je vous laisse en débattre, c'est votre rôle. Moi je fais mon chemin, c'est ma façon de procéder. Mon sentiment, je le garde pour moi.