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Coupe de France (8es de finale) - Mickaël Cériélo (AS Cannes) : "On peut refaire l’exploit"

Jonathan Murciano

Mis à jour 11/02/2014 à 00:10 GMT+1

Fier de son parcours en Coupe de France, Cannes (CFA) et Mickaël Cériélo aimeraient rééditer l’exploit d’éliminer une Ligue 1 lors de la réception de Montpellier en huitième de finale de Coupe de France, mardi. Entretien avec le défenseur azuréen.

2014 Coupe de France AS Cannes

Crédit: AFP

Mickaël, la pression monte-t-elle au moment de recevoir Montpellier en 8e de finale de la Coupe de France ?

Mickaël Cériélo : C’est un bel événement qu’on a déjà vécu en 32es de finale face à Saint-Etienne (1-1, 4-3 t.a.b.). C’est une bonne chose pour tout le club et surtout nos supporters. On sait ce qu’il nous attend. Lors du tirage au sort, on était sur le terrain en train de se qualifier face à Plabennec (1-0). On ne l’a pas suivi mais on a un petit regret que Montpellier ait éliminé le PSG. Le club parisien aurait amené beaucoup de monde au stade mais recevoir une équipe de Ligue 1 reste un plaisir pour nos supporters.

Vous avez déjà éliminé une Ligue 1 (ASSE) en 32e de finale. Quelle est la recette pour un club de CFA comme le vôtre dans ce genre de confrontations ?

M. C. : C’est l’état d’esprit qui change. Les équipes de Ligue 1 se relâchent un peu en Coupe de France mais ce sera une qualification en quart de finale en donc je pense que les Montpelliérains seront très attentifs. On a observé leurs derniers résultats en Ligue 1 et on sait que ce sera très compliqué pour nous. Si on a une petite chance de passer, on la saisira. On a déjà réalisé un exploit face aux Verts. On peut le refaire.

Ce parcours de Coupe de France ne vous coûte-t-il pas trop de points pour décrocher la montée en National ?

M. C. : Pour l’instant, ce n’est pas le cas. On n’a pas eu une cadence infernale. Ce n’est pas dans notre état d’esprit de négliger le championnat (7e à 4 points du leader, Marseille-Consolat, dans le groupe C de CFA). On a conscience du niveau de l’équipe et on peut jouer la montée. Ce n’était pas notre but de réaliser un joli parcours en Coupe de France. Mais le calendrier aurait été allégé si nous avions été éliminés dès les premiers tours. On a donc passé les tours en se disant que c’est mieux que de jouer des matches amicaux. Et on se retrouve aujourd’hui en 8e de finale. On parle du club et on fait plaisir aux supporters. En 32es de finale, ils étaient 6 000 au stade ce qui n’était pas arrivé depuis longtemps. Ils étaient également 5 000 face à Plabennec au tour précédent. On est très heureux de cette mobilisation. On espère que le stade sera encore plus rempli face au MHSC. Ça reste une équipe attractive.

Quelles sont les principales forces de votre équipe ?

M. C. : On ne va pas tout dévoiler (rires). Depuis le début de notre parcours, on n’a pas pris de but et de l’autre côté du terrain, on a toujours une occasion dans le match pour en mettre. On se projette très vite sur les contres. On possède des ailiers rapides et on défend bien tous ensemble. On voit les uns se battre pour les autres et vice-versa. On met le bleu de chauffe et notre état d’esprit est l’une de nos forces.

Le passé prestigieux du club n’est-il pas trop lourd à porter pour vous ?

M. C. : Malheureusement, le club est en CFA et c’est du gâchis ! On a la pression pour remonter. Ce parcours en Coupe de France est une bonne chose pour nous. Les supporters prennent du plaisir et fêtent ça comme il se doit.

Sur le plan personnel, pourquoi être revenu dans votre club formateur en CFA alors que vous jouiez en National avec le Red Star la saison dernière ?

M. C. : J’ai fait deux ans au Red Star. Ils m’ont proposé de prolonger mais je voulais revenir auprès de ma famille dans ma région. Je voulais aussi aider mon club formateur et redore son blason. C’est un choix personnel mais surtout un choix de vie. Je suis très heureux ici. J’ai un contrat fédéral d’une saison. Je veux remonter en National avec mon club. Et ça peut aller très vite comme on l’a vu ces dernières années avec certains clubs. La place du club est en Ligue 2. Pourquoi ne pas laisser le club dans ce championnat quand je mettrais un terme à ma carrière. Ce serait la fin parfaite.

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Foot express

Crédit: Eurosport

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