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PSG-Bordeaux (2-1): Le PSG s'en est remis à Cavani et Lavezzi, ses anciens bannis

Alexandre Coiquil

Mis à jour 22/01/2015 à 08:59 GMT+1

Titularisés pour la première fois depuis leur mise à l'écart, Edinson Cavani et Ezequiel Lavezzi ont affiché une très bonne image face à Bordeaux. Impliqués sur les deux buts du PSG, ils ont rassuré tout un public et... un club.

Cavani (PSG), buteur face à Bordeaux

Crédit: Panoramic

Les bannis n'en sont plus. Mercredi soir, dans un Parc des Princes plein d'espoir durant le seizième de finale de Coupe de France face à Bordeaux (2-1), Edinson Cavani et Ezequiel Lavezzi se sont réconciliés avec l'exigeant public parisien. Une réconciliation qui se voulait avant tout symbolique. Mais il ne fallait pas oublier le côté sportif, tant les deux hommes, en particulier Cavani, ont donné une image contrastée d'eux, sur tous les plans, ces dernières semaines.
Titularisés par Laurent Blanc, à cause "d'un souci de rotation qui concerne tout le monde", sur le front de l'attaque, une première depuis leur retour dans le groupe parisien dimanche dernier (succès du PSG 4-2 face à Evian), les deux hommes ont affiché leur meilleur visage. Une excellente nouvelle pour le PSG et ses suiveurs, qui pouvaient logiquement remettre en cause la réelle implication des deux Sud-Américains depuis l'annonce de leur absence au Maroc et leur mise à l'écart du groupe le 5 janvier dernier.

Cavani plus vertical que jamais

Si le PSG, de nouveau sur courant alternatif, a encore connu une seconde période un brin plus compliquée dans le contenu, les deux hommes ont eux eu une trajectoire globalement linéaire face aux Girondins. Paris, sans Zlatan Ibrahimovic, resté sur le banc, a donné à ses deux pistons ce qu'ils voulaient avant tout: de l'activité, de la vitesse et surtout de la profondeur. Bien orchestré par Yohan Cabaye, le jeu qu'a affiché le PSG en première mi-temps a fait briller les anciens joueurs du Napoli, qui ont beaucoup combiné. Surtout Cavani.
Moins préoccupé par son repli défensif, l'international uruguayen, plus vertical que jamais, a semé la zizanie dans la charnière centrale Ilori-Pallois. Sa présence, constamment menaçante, et son sens du timing, lui ont valu d'ouvrir le score avant la fin du premier quart d'heure (14e) grâce à un coup de tête magistral. Un but d'attaquant, de renard. Cavani, très bon dans l'anticipation, est redevenu un peu lui-même mercredi soir. Seulement un temps. Sa seconde période, moins bonne techniquement parlant, mais toujours dans l'esprit, a été plus contrastée.
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Edinson Cavani, buteur avec le PSG contre Bordeauc en Coupe de la Ligue - 2015

Crédit: Panoramic

Egalement sous le feu des projecteurs, Lavezzi a lui aussi affiché un visage différent. Toujours volontaire, travailleur, l'Argentin, en jambes, a fait mal à la défense bordelaise et Julien Faubert lors de la première demi-heure. Son omniprésence sur le front de l'attaque lui a permis d'être au relais avec Cavani au départ de l'action qui a conduit au but de Javier Pastore (33e), lui aussi dans le ton. A l'image de Jean-Christophe Bahebeck, titularisé sur le côté droit du trio offensif, Lavezzi a, en plus de ses nombreux décrochages, abattu un travail défensif d'importance. Un travail qui a permis au PSG de rester stable défensivement, même en seconde période. En manque de jus après l'heure de jeu, il a rapidement laissé sa place à Lucas qui a apporté de l'énergie aux Parisiens. Le public, qui l'a applaudi, n'a donc pas pris en compte son retour tardif d'Amérique du Sud. Pas de prise en grippe. Même chose à l'encontre de Cavani. Tout va bien dans le meilleur des mondes, donc.
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