Les plus populaires
Tous les sports
Voir tout

A Lyon, Rachid Ghezzal est bien le grand gagnant depuis l'arrivée de Bruno Génésio

Julien Huet

Publié 20/01/2016 à 08:03 GMT+1

COUPE DE FRANCE - Systématiquement titulaire depuis la prise de fonction de Bruno Génésio à Lyon, Rachid Ghezzal a franchi un cap depuis le début de l'année. Il espère encore le montrer mercredi, contre Chambly.

Rachid Ghezzal (Lyon) contre le PSG en Coupe de la Ligue 2015-2016

Crédit: AFP

Dimanche à Saint-Etienne, l'OL alignait une attaque 100% lyonnaise : Grenier-Lacazette-Ghezzal. Et c'est le moins réputé des trois qui a été – et de très loin – le plus dangereux : sept tirs (dont quatre cadrés) pour l'international algérien, contre une seule tentative pour Grenier et aucune pour Lacazette. Auteur de seulement deux buts lors de ses soixante premiers matchs avec l'OL, Rachid Ghezzal en a inscrit trois en quatre rencontres en ce début d'année 2016. Il faut dire qu'en jouant côté droit, le gaucher peut facilement repiquer pour tenter sa chance. "Lors de ma formation, j'ai toujours évolué à gauche", souligne-t-il. "A droite, j'ai plus de facultés pour rentrer alors qu'à gauche je manque d'explosivité pour déborder."
Je stagnais, cela ne m'allait pas

Un constat lucide pour un joueur de 23 ans, apparu pour la première fois chez les professionnels en octobre 2012 et qui ne s'était jusqu'à présent pas vraiment imposé à l'OL. Rémi Garde l'avait pourtant titularisé plusieurs fois d'affilée comme ailier gauche durant l'automne 2013, ainsi qu'Hubert Fournier comme meneur de jeu au début de l'année 2015. Mais, le reste du temps, "Rachon" – son surnom dans le vestiaire – l'avait passé sur le banc des remplaçants ou à l'infirmerie : entre le 7 avril 2013 et le 31 août 2014, il n'avait ainsi disputé aucun match de Ligue 1 à cause de graves problèmes au dos qui l'avaient même contraint à passer sur la table d'opération.
Des problèmes qui appartiennent au passé. L'intéressé savoure aujourd'hui la meilleure période de sa carrière. Ironie du sort, il souhaitait pourtant quitter Lyon il y a encore très peu de temps. "Pour moi, cela ne faisait plus aucun doute que je devais partir. Je stagnais, cela ne m'allait pas", confie-t-il.
picture

Les joueurs lyonnais se congratulent après le but de Ghezzal contre Troyes au Parc OL, samedi 9 janvier 2016

Crédit: Panoramic

A Bruno Génésio non plus ça ne convenait pas. Dès sa nomination, l'ancien adjoint d'Hubert Fournier s'est opposé au départ du seul ailier de son effectif. "Sur un plan personnel, le changement de coach m'a offert plus de temps de jeu. J'ai sa confiance et j'essaie de lui rendre sur le terrain", explique-t-il ajourd'hui. Pour cela, il devra continuer à mettre en exergue sa remarquable "patte" gauche.
Robben est la référence à ce poste
La mission devrait se compliquer alors que les défenseurs vont désormais certainement anticiper son crochet intérieur. "Robben est la référence à ce poste : même si on sait ce qu'il va faire, cela passe souvent. Je dois travailler pour que cela passe même si les défenseurs anticipent", dit-il.
Vaste programme mais, après tout, qui aurait pu imaginer il y a seulement quelques semaines qu'il serait le meilleur attaquant de l'OL dans le derby ? Autre interrogation, résistera-t-il à terme aux retours de Valbuena puis de Fekir ?
Rejoignez Plus de 3M d'utilisateurs sur l'app
Restez connecté aux dernières infos, résultats et suivez le sport en direct
Télécharger
Partager cet article
Publicité
Publicité