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Après Paris – Brest (3-1) : Mbappé – Dembélé – Barcola, au moins le PSG a cette certitude

Loris Belin

Mis à jour 08/02/2024 à 08:25 GMT+1

Même sans être pleinement convaincant, le PSG s'est qualifié pour les quarts de finale de la Coupe de France en écartant Brest (3-1) mercredi au Parc des Princes. Le Paris Saint-Germain a pu compter sur les fulgurances de son trio offensif Kylian Mbappé – Ousmane Dembélé – Bradley Barcola, plus que jamais installé au sein de l'attaque de Luis Enrique.

"Le fait que Barcola soit la meilleure recrue, ça raconte le naufrage du mercato du PSG"

Chahutée un temps, parfois un peu dilettante, le Paris Saint-Germain n'a toujours pas atteint sa vitesse de croisière mercredi contre Brest. Mais le PSG a su tant bien que mal plier la formation bretonne, avant de prendre le large tardivement (3-1) pour assurer sa qualification en quarts de finale de la Coupe de France. Et si tout n'a pas été parfait, Luis Enrique peut au moins se réjouir d'une nouvelle garantie qui ne fait plus débat : son trio offensif semble désormais incontournable.
Kylian Mbappé, Ousmane Dembélé et Bradley Barcola ont porté le club de la capitale dans une soirée qui aurait pu ressembler à une copie un peu trop conforme du Paris – Brest de Ligue 1 du 28 janvier dernier. Comme en championnat, le PSG semblait avoir fait le plus dur avant la pause. Une fois encore, les Parisiens ont senti dans leur nuque le vent de la déconvenue, quand Steve Mounié est venu récompenser l'abnégation de sa formation peu après l'heure de jeu. Mais cette fois, grâce au talent de leur trident de devant, ils n'ont pas cédé sous la pression.

Dembélé est bien de retour, Mbappé toujours en jambes

Absent à Strasbourg à cause d'une gêne musculaire, Ousmane Dembélé aurait pu être synonyme d'inquiétude avant le huitième de finale de la Ligue des champions contre la Real Sociedad. Mais l'international français a tenu sa place ce mercredi, et même bien tenue. Virevoltant, il est à l'origine de l'ouverture du score de Kylian Mbappé, grâce à un pressing efficace sur l'infortuné Bradley Locko proche de sa surface de réparation. Puis l'ancien ailier du Barça est passé d'impliqué à passeur décisif pour un ballon parfait pour Danilo Pereira – le meilleur Parisien du soir hors ligne offensive - trois minutes plus tard pour concrétiser la période la plus faste du PSG.
Sa huitième passe décisive de la saison est restée – comme souvent – sans but pour l'accompagner, la faute à sa maladresse dans la finition. Mais son impact saute aux yeux, lui qui aurait aussi pu signer un doublé de caviars si Kylian Mbappé n'avait pas trouvé la barre transversale peu avant la pause. Un Mbappé toujours aussi en forme, premier joueur cette saison en Europe à atteindre la barre des 30 buts toutes compétitions confondues. La Coupe de France reste un des terrains de chasse favoris du natif de Bondy, buteur pour le onzième match de suite qu'il a débuté comme titulaire. Ce même quand le spectre d'une blessure sérieuse d'un attaquant parisien a refait surface sur le tacle assassin qui a conduit le Brestois Lilian Brassier aux vestiaires après un deuxième carton jaune.
Autant que son habituel appétit débordant, son activité et sa relation de plus en plus convaincante avec Bradley Barcola, qui a débuté à gauche, comptent parmi les principales satisfactions du soir. L'ancien Lyonnais a été parfois imprécis, notamment dans ses un-contre-un. Mais par ses courses et ses percussions, il offre à Kylian Mbappé une nouvelle option de construction dont le Paris Saint-Germain manquait si cruellement de ce côté du terrain en première partie de saison. "Je suis de plus en plus à l'aise avec Kylian, s'est félicité Barcola au micro de BeIN Sports après la rencontre. Plus je joue avec lui, plus je me sens bien. Lui aussi sait ce que je veux, quand je prends la profondeur, ou quand je suis dans les pieds. Je commence à savoir ce qu'il veut aussi."
Outre cette entente grandissante, le trio a sans doute donné satisfaction à son entraîneur Luis Enrique par son investissement à la perte du ballon, quelques mois après la ligne d'attaque trop souvent attentiste à la récupération sous Mauricio Pochettino. "Le coach nous demande de beaucoup défendre, parce qu'on veut récupérer le ballon haut, et tout de suite attaquer, a confirmé Bradley Barcola, cette fois à France 3. Cela demande beaucoup d'efforts. Aujourd'hui on y arrive, c'est très bien comme ça." "On a été mis en difficulté par leurs transitions, leurs accélérations, on a été plus en danger quand nous on avait le ballon" a confirmé l'entraîneur du Stade Brestois Eric Roy.
Si Gonçalo Ramos a ponctué la soirée du PSG par le but de la respiration en fin de match, la délocalisation du Portugais sur le flanc gauche en dit long sur la confiance qu'a Enrique dans son nouvel attelage offensif. "Mon équipe a été très inspirée aujourd'hui" s'est félicité le technicien espagnol. Cette certitude se confirme au meilleur moment, à une semaine de son grand rendez-vous européen.
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