COUPE DE FRANCE - 32es de finale : L'OM croque Saint-Etienne, Rennes calme les ardeurs de Bordeaux

Les cadors de l'élite ont répondu présent ce dimanche après-midi en 32es de finale de Coupe de France. A commencer par l'OM, qui s'est facilité la vie en dominant Saint-Etienne à Geoffroy-Guichard (0-4). Monaco, Reims et Rennes ont aussi tenu leur rang, même si les Girondins de Bordeaux (N2) avaient ouvert le score face aux Armoricains. Dunkerque (L2) a en revanche éliminé Auxerre (L1).

ASSE-OM, le 22 décmebre 2024.

Crédit: Getty Images

Sous les yeux de son nouvel entraîneur Eirik Horneland, présent en tribunes alors que Laurent Huard assurait l’intérim sur le banc, Saint-Étienne a coulé à Geoffroy-Guichard face à l’OM (0-4). Dominés par Marseille en début de rencontre, les Stéphanois ont vu la rencontre basculer en deux minutes, au milieu de la première période.

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À la 21e minute, M. Stinat a décidé de sanctionner Ibrahim Sissoko d’un carton rouge pour un coup dans le visage de Leonardo Balerdi. Dans la foulée, les joueurs de Roberto De Zerbi ont pris les devants sur un beau mouvement collectif. Sur une longue ouverture de Balerdi, Luis Henrique a remisé de la tête pour Mason Greenwood dont la demi-volée du gauche sans contrôle a trompé Brice Maubleu (0-1, 22e). Et à force de pousser, les Olympiens ont réussi à doubler la mise grâce à Adrien Rabiot. Sur corner, l’international français a trouvé le chemin des filets d’une volée du droit (0-2, 34e).

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Moins tranchante et plus en contrôle après la pause, l’équipe phocéenne a failli se faire surprendre par Cheick Fall, mais, au terme d’une longue course, Balerdi a sauvé les siens empêchant le Sénégalais de conclure alors que le but était vide (59e). Finalement, sur une frappe en puissance de Luis Henrique (0-3, 68e) et un plat du pied sans contrôle de Pierre-Emile Hojbjerg (0-4, 81e), l’OM a réussi à se mettre définitivement à l’abri pour accéder au tour suivant.

Dunkerque crée la surprise

C'est un petit "exploit", au vu de la dynamique dunkerquoise. Mais les Nordistes, 3e de Ligue 2, sont allés surprendre Auxerre à l'Abbé-Deschamps grâce un but d'Enzo Bardeli (26e). La route des Auxerrois s'arrête donc ici, alors que les hommes de Luis Castro entretiennent leur belle série, eux qui restent donc sur sept victoires en huit matches, toutes compétitions confondues. Ils n'ont jamais vraiment été mis en danger par des pensionnaires de Ligue 1 peu inspirés cet après-midi. C'est d'ailleurs la première fois depuis 1988, que les Dunkerquois s'offrent le scalp d'une équipe de l'Elite. L'an passé, les Maritimes avaient vu leur route s'arrêter en 16es de finale, stoppée par la sensation du Puy (N2) qui avait rallié les quarts de finale.

Du côté de Bordeaux, on attendait avec impatience ce match contre Rennes, qui marquait leur retour face à un club de l'Élite. Les Girondins, tombés en N2 suite à un été compliqué, espéraient faire de ce rendez-vous un moyen de montrer qu'un grand club ne meurt jamais. Cela a failli se confirmer puisque ce sont les hommes de Bruno Irles qui ont ouvert le score dès la 18e minute grâce à Soufiane Bahassa.

Bordeaux y a cru, Reims retrouve des couleurs

L'illusion n'a été que de courte durée puisque les Rennais ont égalisé dix minutes plus tard sur un but d'Adrien Truffert (29e). En deuxième période, les Bretons ont déroulé grâce à des buts de Jordan James (59e), Lorenz Assignon (75e) et d'Arnaud Kalimuendo (80e), qui a clôturé la marque. Les hommes de Jorge Sampaoli, en délicatesse en championnat, ne passeront pas la trêve avec un trop gros mal de tête grâce à ce succès somme toute assez tranquille.

À la traîne en championnat, où ils ne comptent qu’une seule victoire lors des 8 derniers matches (4 défaites, 3 nuls), les joueurs du Stade de Reims comptaient sur la Coupe de France pour redresser la tête et ils y sont parvenus sans trop de difficulté à Molsheim face à Mutzig (1-3). Et pourtant, ils ont tout de même réussi à se faire une petite frayeur, malgré l’ouverture du score de Moscardo dès la 8e minute. Revenus au score par Schall (61e), les joueurs de Régionale 1 ont cru un temps à l’exploit, avant que Diakhon (65e) puis Sangui (76e) ne les ramènent à la réalité.

Pour espérer dominer l’AS Monaco, une formation qui devance le PSG, Manchester City ou le Real Madrid en Ligue des champions, l’Union Saint-Jean devaient espérer que la fameuse "magie de la Coupe" opère comme rarement. Il n’en a rien été pour l’équipe de sixième division (R1). Monaco, à peine remis de son revers à domicile face au PSG mercredi, s’est même permis de louper deux penaltys, par Breel Embolo (45e+4) et Takumi Minamino (58e) lors de sa large victoire (1-4) au Stadium de Toulouse.

Saint-Jean a sauvé l'honneur face à Monaco

S’il a offert à Yann Lienard sa première apparition dans le but de l’ASM, Adi Hütter avait sinon aligné la plupart de ses habituels talents, qui se sont rapidement détachés sur des réalisations d’Eliesse Ben Seghir (20e) et Vanderson (37e). Le match était déjà plié après le but de Teze (65e) avant que Tournier (83e) ne sauve l’honneur pour les petits poucets basques. Puis que George Ilenikhena ne finisse l’année avec un 3e but sous le maillot du club du Rocher (90e+1).