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Fernando:"On n'a pas peur"

Eurosport
ParEurosport

Publié 31/03/2007 à 08:30 GMT+2

Fernando estime qu'il n'y a pas favori pour la finale de la Coupe de la Ligue malgré la supériorité de Lyon en L1. Le milieu brésilien de Bordeaux, qui ne garde pas un bon souvenir du Stade de France, annonce que les Girondins sont en confiance mais annon

FERNANDO, vous allez disputer votre première finale au Stade de France. Comment appréhendez-vous ce match ?
F. : Depuis que je suis en France (deux saisons, NDR), j'entends parler des finales au Stade de France, de l'ambiance, du public. Ce stade malheureusement, je connais car c'était le stade de France-Brésil, finale de la Coupe du monde 1998. On a tous vu ce match au Brésil et ce n'est pas un bon souvenir. J'espère que cette fois, cela sera différent. Je n'ai jamais joué de finale, c'est ma première, à 26 ans. Je vais essayer de profiter du moment, de l'opportunité de jouer dans ce stade mythique contre une équipe forte.
Bordeaux revient bien en championnat. Est-ce le bon moment pour prendre Lyon ?
F. : Nous, on est 3e de championnat, qui reste notre priorité, je pense qu'on est en confiance. Mais on sait aussi que pour les Lyonnais, qui sont éliminés de la Ligue des champions, la Coupe de la Ligue est devenu un objectif. Mais on n'a pas peur, cela reste un match de foot, il faut juste être bien préparés et concentrés. Et puis il y a le point positif de notre entraîneur qui a gagné presque toutes les finales qu'il a disputées (dont la Coupe de la Ligue avec Paris SG, en 1995 comme joueur puis en 1998 comme entraîneur, NDR), cela aussi peut nous donner de la confiance.
Y a-t-il un contentieux avec les Lyonnais ?
F. : Je ne pense pas. Ils disent toujours que nous avons une équipe qui est solide, qu'on défend, qu'on tacle un peu trop, mais je ne pense pas que ce soit vrai, car lors du dernier match à Lyon, Darcheville a eu le tibia fêlé, Marange la cheville gonflée, Wendel le protège-tibia cassé... Dans le foot moderne, personne ne veut perdre, et tout le monde est solide mais jamais avec la méchanceté, (l'envie) de faire mal.
Faut-il s'attendre au même engagement ?
F. : En championnat, ils nous ont battus ici (à Bordeaux, 1-2) on les a battus là-bas (2-1), on sait que Lyon reste une équipe très forte avec un collectif très fort, mais nous on va être combatifs pour la finale, ça, c'est sûr.
Les Girondins sont les seuls à avoir battu Lyon à Gerland. Avez-vous trouvé la recette?
F. : On sait que lorsqu'on attend l'adversaire, on a des qualités pour bien contrer, mais Lyon a des joueurs pour faire la différence à tout moment, comme Malouda, Tiago, ou Juninho sur un coup de pied arrêté. On va faire très attention à cela, mais on va essayer de jouer aussi. Lyon est une équipe avec beaucoup de possession de balle, qui garde bien le ballon, qui joue mais qui laisse jouer. On connaît leurs points forts, leurs points moins forts, on ne va pas essayer de garder le ballon.
En raison de sa domination, Lyon sera-t-il le favori de cette finale ?
F. : Une finale n'est pas un match comme les autres. Dans un match comme ça, je ne pense pas qu'il y ait de favori, même si on connaît le pouvoir des Lyonnais en France. C'est dès le début du match qu'il faudra être présents, surtout sur les deuxièmes ballons, sur les choses simples du foot, qui à la fin sont importantes. Et si on n'est pas bien techniquement, car cela arrive certains soirs, il faudra contrebalancer cela avec l'envie, la rage de vaincre, la gana.
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