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PSG - Thomas Tuchel : "Ils sont trois fois dans notre surface, il siffle trois penalties…"

Cyril Morin

Mis à jour 10/01/2019 à 09:49 GMT+1

COUPE DE LA LIGUE - Invaincu en Coupe de la Ligue depuis 2012, Paris est tombé à la surprise générale, mercredi soir, au Parc des Princes face à une équipe de Guingamp qui a bénéficié de trois penalties pour se qualifier (1-2). Après le match, certains Parisiens ont regretté les décisions arbitrales sans pour autant se cacher derrière.

Les Parisiens se plaignent face à Benoît Bastien

Crédit: Getty Images

Nous ne sommes qu’en janvier. Mais ce qu’il s’est passé mercredi au Parc des Princes fait son entrée d’office dans les sensations de 2019. Qui imaginait réellement le leader invaincu de L1 tomber en Coupe, à domicile, dans une compétition qu’il domine sans discontinuer depuis 2012, face à la lanterne rouge ? Personne. Et pourtant, le PSG est tombé. De très haut même.
Dans un match au scénario invraisemblable, la troupe de Thomas Tuchel a laissé filer un titre qui lui était promis après avoir concédé… trois penalties. Dans le même match. Impossible mais bien guingampais. L’EAG, recroquevillé en défense, a parfaitement su piquer en contre pour que Marcus Coco à deux reprises (59e et 78e) et Marcus Thuram (90e+2) parviennent à gratter trois coups de sifflet de la part de Benoît Bastien. Si Thuram a raté le premier, les deux autres ont terminé au fond (81, 90e+2), laissant Paris à ses regrets.
Et à sa colère. Car c’est bien ce sentiment qui habitait Thomas Tuchel après coup. Au micro de Canal + puis en conférence de presse, le technicien allemand s’est plaint des décisions arbitrales : "C'est très dur de perdre ce match, avec trois penalties, c'est un peu étrange. Je ne suis en colère que sur le deuxième, pas les autres. […] Ils vont trois fois dans notre surface, ils ont trois touches (dans la surface, ndlr) et il siffle trois penalties pour Guingamp…"
Honnêtement, on a joué avec trop de confiance
C’est bien celui gratté par Marcus Coco, au duel avec Juan Bernat, qui a laissé un goût amer à Tuchel. Car l’espoir français joue bien le coup et que, à l’image des autres penalties concédés, son défenseur s'est fait piéger assez naïvement. "Je peux voir l'action 100 fois, ce n'est pas un penalty, il y a absolument rien et il regarde la VAR, a-t-il lâché. Ce n'est pas possible... Regardez ! Ce n'est pas sévère, il n'y a rien, absolument rien".
Le son de cloche était plus nuancé du côté de Marco Verratti après coup. Comme Tuchel avant lui, l’Italien a surtout regretté le manque d’efficacité parisienne alors que le match tournait en leur faveur après l’ouverture du score de Neymar. "On aurait pu éviter ces trois penalties avec un peu plus de concentration et de réactivité, a analysé le milieu. On devait tuer ce match, ne pas permettre à cette équipe de revenir". Ce que Paris n’a pas su faire.
"Honnêtement, on a joué avec trop de confiance", osait même Tuchel après coup. À l’image d’un Kylian Mbappé discret et maladroit en pointe ou d’un Edinson Cavani manquant l’immanquable (66e), les Parisiens ont longtemps ronronné sans réussir à rugir quand il le fallait. Et, surprise, ils ont été piégés. Le genre de mésaventure qui pourrait se répéter si Paris continue ainsi.
Pour autant, l’inquiétude n'a pas semblé de mise après cette deuxième défaite, seulement, de la saison parisienne. "Si je suis inquiet ? Non (rires). C'est la première défaite mais on doit jouer avec plus de faim et plus de concentration". Paris peut se rassurer : à priori, trois penalties sifflés contre soi dans un même match, c’est plutôt rare. Mais ça offre de sacrées surprises…
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Thiago Silva, Marco Verratti et Edinson Cavani lors de PSG-Guingamp / Coupe de la Ligue

Crédit: AFP

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