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Coupe du monde U17 - La France a une revanche à prendre face à l'Allemagne

ParAFP

Mis à jour 02/12/2023 à 12:02 GMT+1

Battue par l'Allemagne (0-0, 4-5 aux t.a.b.) en finale de l'Euro en juin dernier, l'équipe de France U17 sera de nouveau opposée aux Allemands samedi en finale du Mondial. Les hommes de Jean-Luc Vannuchi, qui devront particulièrement surveiller le prometteur attaquant du Borussia Dortmund Paris Brunner, rêvent d'imiter la génération Florent Sinama Pongolle-Anthony Le Tallec sacrée en 2001.

L'équipe de France U17 lors de son match face au Burkina Faso.

Crédit: Getty Images

L'équipe de France des moins de 17 ans affronte l'Allemagne samedi en finale de la Coupe du monde en Indonésie pour tenter de remporter un deuxième titre après celui décroché en 2001 par la génération Sinama-Pongolle/Le Tallec. Les joueurs du sélectionneur Jean-Luc Vannuchi qui ont écarté le Mali (2-1) mardi en demi-finale, veulent également prendre une revanche face à une équipe qui les a privés en juin dernier d'un titre de champion d'Europe.
"L'Allemagne est une équipe froide, qui a un potentiel offensif super intéressant, qui accepte de ne pas avoir la possession et procède par attaques rapides, c'est sa force", a analysé pour l'AFP Jean-Luc Vannuchi. Battus en juin en finale aux tirs au but (0-0, 4 tab à 5), les jeunes Bleus retrouvent les mêmes adversaires, dont le prometteur attaquant du Borussia Dortmund Paris Brunner, double buteur en demi-finale face à l'Argentine (3-3, 4 tab à 2).
Les Bleus, qui n'ont encaissé qu'un but dans tout le tournoi, "connaissent l'histoire", ajoute le sélectionneur et savent donc que la France n'a remporté qu'une seule fois la compétition, en 2001 à Trinité-et-Tobago, face au Nigeria (3-0). Parmi les vainqueurs figuraient notamment les anciens Havrais Florent Sinama-Pongolle et Anthony Le Tallec, futurs attaquants de Liverpool. Finaliste de la première édition en 1985, battue par le Nigeria, l'Allemagne quant à elle n'a jamais remporté l'épreuve.
Les joueurs ne réaliseront que plus tard ce qu'ils sont en train de faire
"Première génération à enchaîner deux finales en six mois", rappelle Jean-Luc Vannuchi, les joueurs vivent "des moments fabuleux mais ne réaliseront que plus tard ce qu'ils sont en train de faire". Eprouvés physiquement après avoir dominé trois équipes africaines, "connues pour mettre beaucoup d'intensité", à savoir le Burkina Faso en poule (3-0), le Sénégal (en 8e de finale, 1-0) et le Mali, les jeunes Bleus devraient se présenter pourtant au complet samedi à Surakarta, ville d'origine du président de la République indonésien Joko Widodo, annoncé en tribune.
Mercredi, dans la chaleur moite de l'île de Java, les Français ont récupéré, recevant massages et bains froids, avant de s'entraîner jeudi et vendredi. Sorti sur blessure en demi-finale, le Troyen Yvann Titi, auteur du premier but, devrait être opérationnel tout comme le défenseur de Valenciennes Aymen Sadi, victime d'une grosse semelle mardi. Le coach qui en demi-finale avait procédé à six changements par rapport au quart de finale ne s'interdit aucune modification. "On fait des roulements par rapport à l'adversaire car on a la richesse d'avoir des joueurs différents".
Parmi ses piliers, le sélectionneur pourra cependant compter sur son attaquant rennais Mathis Lambourde et sur le milieu de terrain valenciennois Ismail Bouneb, double buteur décisif en quart comme en demi-finale. Et aussi sur un autre Valenciennois, son capitaine et tour de contrôle de la défense du haut de son 1,87 m, Joachim Kayi Sanda qui a fêté mercredi ses 17 ans.
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