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Coupe du monde 2019 - Bussaglia : Nous aussi, on a envie d'être championnes du monde

ParAFP

Mis à jour 04/06/2019 à 21:47 GMT+2

COUPE DU MONDE 2019 - Comme les garçons en 2018, les Bleues ont reçu mardi la visite d'Emmanuel Macron. Et comme les Bleus, elles espèrent être "championnes du monde" tout en écrivant leur "propre histoire", a déclaré mardi Elise Bussaglia, la milieu aux 188 sélections, en passe de disputer son troisième Mondial.

Elise Bussaglia

Crédit: Getty Images

Est-ce que le second titre de l'équipe masculine, l'année dernière en Russie, peut vous inspirer ?
Elise Bussaglia : Le sacre des garçons est un peu loin, pour être honnête. C'était il y a un an déjà. On en a parlé sur le moment mais, depuis, les choses ont pas mal évolué. Nous aussi, on a envie d'être championnes du monde. Notre parcours sera très différent du leur. On écrit notre propre histoire. On espère soulever la coupe à la fin de la compétition. Mais non, ce n'est pas quelque chose qui nous anime, on n'en parle pas tous les jours.
L'équipe de France n'a encore rien gagné malgré de très bonnes joueuses. Qu'est-ce qui vous a manqué jusqu'à présent ?
E.B. : Si on avait les réponses, on aurait déjà changé les choses avant et on aurait déjà gagné (sourire). C'est des petites choses, des petits détails... Quand l'arbitre siffle une main contre l'Allemagne, par exemple... C'est des petites choses qui ne tournent pas en notre faveur. Là, peut-être un peu plus. Mais, depuis, on a grandi, on a évolué en équipe. Il y a un groupe qui s'est construit ces derniers mois, ces dernières années. On est prêtes, on a hâte de débuter la compétition. Avec beaucoup de détermination. Et on verra à la fin.
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CdM (F) - Le président Macron a rendu visite aux Bleues

On est plutôt en position d'outsider
Qu'est-ce qui a changé depuis votre première Coupe du monde ?
E.B. : Le changement de dimension est énorme. Ma première Coupe du monde, c'était en 2011, en Allemagne, et on était très peu médiatisées, très peu connues. Cette Coupe du monde a fait évoluer pas mal de choses. Maintenant, il y a beaucoup plus de médias, beaucoup plus de public. Et vendredi, le Parc des Princes sera plein (pour le match d'ouverture contre la Corée du Sud, ndlr).
A domicile, les Bleues font-elles figure de favorites, selon vous ?
E.B. : A partir du moment où on n'a rien gagné, je trouve qu'on est plutôt en position d'outsider. C'est sûr qu'on est à la maison, qu'on a une très bonne équipe mais on n'a rien au palmarès. Il y a d'autres équipes qui ont gagné des choses, que ce soit au niveau mondial ou européen. Pour l'instant, notre palmarès est vierge.
Est-ce que vous avez déjà imaginé votre premier match, vendredi ? Est-ce que vous l'appréhendez ?
E.B. : Non non, je n'appréhende pas. J'ai juste envie que le match commence. J'imagine surtout un gros brouhaha avec beaucoup de bruit, une grosse ambiance. Les premiers mètres sur la pelouse seront intenses, chargés en émotion. Et en même temps riches. Il faudra s'en servir pour prendre un maximum de forces pour ce premier match.
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