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Ligue des Nations | Impuissance et lassitude pour les Bleues, battues 2-0 par l'Espagne : "C'est dur de voir du positif"

Simon Farvacque

Mis à jour 28/02/2024 à 22:30 GMT+1

Il y avait un écart frappant, mercredi à Séville, entre l'Espagne, championne du monde, et la France, qui court derrière un premier trophée. Les Bleues se sont inclinées 2-0 en finale de la Ligue des Nations et Eugénie Le Sommer comme Hervé Renard n'ont pas l'impression d'avoir tutoyé la victoire, à cinq mois des Jeux Olympiques de Paris 2024. Les Espagnoles demeurent "de très loin" la référence.

Eugenie Le Sommer (France), en finale de la Ligue des Nations, face à l'Espagne

Crédit: Getty Images

"L'Espagne domine le football mondial et, ce soir, la meilleure équipe a gagné." Laconique, Hervé Renard ne s'est pas éternisé au micro de nos confrères de W9. Difficile de lui en tenir rigueur, tant la défaite des Bleues face aux Espagnoles (2-0), mercredi, a semblé limpide. "Elles ont été meilleures que nous ce soir, il faut l'admettre", a déploré une Eugénie Le Sommer dépitée après cette finale de la première Ligue des Nations féminine.
"Quand on a récupéré le ballon, on n'était pas assez propres techniquement pour remonter le bloc et pouvoir se créer des occasions", stigmatise l'attaquante de 34 ans, qui a manqué sa reprise à une dizaine de minutes de la fin, sur une des rares opportunités françaises. Plus loquace que son sélectionneur, elle a listé bien d'autres maux : "On doit mieux faire, être plus proches les unes des autres, mettre plus d'intensité, ne pas les laisser jouer."
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Bonmati et Le Sommer lors d'Espagne - France en finale de la Ligue des nations

Crédit: Getty Images

Aucun tir cadré

La joueuse de l'OL note "du mieux en deuxième période (…) mais ce n'est pas suffisant." L'équipe de France attend désespérément de déflorer son armoire à trophée, elle est lasse des résultats encourageants qui ne se muent pas en sacre. Même la victoire 2-1 en demi-finale face à une Allemagne si habituée à barrer la route des Françaises – c'était encore le cas en demie de l'Euro 2022 – ne console pas Le Sommer.
"C'est dur de voir du positif", rétorque-t-elle, à l'évocation des possibles vertus de ce succès. Avec trois tirs (zéro cadré) contre neuf (quatre), les Bleues n'ont pas existé à Séville face aux championnes du monde. Elles ont troqué la puissante déception de leur élimination aux tirs au but face à l'Australie, en quart du dernier Mondial, contre un sentiment d'impuissance plus froid mais tout aussi désagréable, à cinq mois des JO de Paris 2024.

L'analogie de Renard

"Il y a une équipe n°1 mondiale et, à mon humble avis, de très loin.Ce sera de nouveau l'équipe à battre, lors des Jeux Olympiques", insiste Renard en conférence de presse : "J'avais eu la chance de jouer l'Espagne lors de la Coupe du monde 2018 avec le Maroc, avec Iniesta, Isco et Busquets au milieu. J'ai eu l'impression de jouer la même chose ce soir." Et de conclure : "On a franchi une marche, pas la deuxième. Il y a encore beaucoup de travail."
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