Coupe du monde féminine : L'Espagne s'impose tranquillement pour son entrée en lice face au Costa Rica (3-0)

Ces dernières années, à l'image du Real Madrid et du FC Barcelone sur la scène européenne, le football féminin espagnol a énormément progressé. Et la Roja, outsider dans cette compétition, avait quelque chose à prouver ce vendredi dans cette première rencontre du groupe C contre le Costa Rica. Ça a été chose (largement) faite, avec une victoire 3-0, qui reflète à peine l'écrasante domination des coéquipières d'Alexia Putellas dans ce match.

Au Sky Stadium de Wallignton en Nouvelle-Zélande, le but contre son camp de Valeria del Campo et les réalisations d'Aitana Bonmati (23e) et Esther Gonzalez (27e) ont permis aux Ibériques de s'imposer très facilement contre le Costa Rica. Les sud-Américaines n'ont toujours pas gagné le moindre match dans leur histoire en Coupe du monde, après une première participation en 2015.

Les premières minutes ont laissé très peu de place au suspens quant à la physionomie du match. Une énorme possession espagnole (85% après 16 minutes), une domination technique nette et des occasions à la pelle. La seule question résidait dans la capacité de la Roja à les convertir. Vraie interrogation pour cette nation qui n'avait remporté qu'un seul des sept matchs disputés dans un Mondial, avant ce vendredi.

Les doutes, s'ils ont existé dans les têtes des joueuses de Jorge Vilda, se sont très rapidement dissipés. Après des premiers ratés de Bonmati (6e) et Gonzalez (8e), cette dernière a beaucoup manqué de précision dans la surface adverse sur ce match, c'est une Costaricienne qui a offert l'ouverture du score. Esther Gonzalez, bien trouvée en profondeur dans la surface en une touche de balle, a centré en retrait en bout de course. Une trajectoire coupée par del Campo en direction de son propre but.

Après quoi tout s'est accéléré. Bonmati s'est régalé d'une feinte de corps puis d'une frappe enroulée du gauche au coeur de la surface après un bon service d'Ona Batlle. Puis quatre minutes plus tard, c'est Gonzalez qui a enfin trouvé le cadre, dans un but presque vide, après que la tête d'Hermoso a heurté la barre. Une note qui aurait pu être bien plus salée si la même Hermoso avait converti son penalty (34e).

Après la pause, les Espagnoles ont mis moins de convictions dans leurs offensives. Le match était gagné. Non pas que l'écart était trop grand pour être rattrapé. Mais les Costariciennes n'avaient tout simplement pas les armes. Un premier pied idéal dans ce Mondial pour la Roja qui n'a concédé qu'un seul petit tir… contre 45 tentés. De quoi faire du bien après une année marquée par une fronde au sein de la sélection.