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Coupe du monde 1978 : la rétro (victoire de l'Argentine en Argentine)

Philippe Da Costa

Mis à jour 07/06/2014 à 11:18 GMT+2

En attendant le coup d'envoi de la Coupe du monde, retrouvez les grands moments des précédentes éditions. Aujourd'hui : Argentine 1978 avec la première victoire pour l'équipe "albiceleste", plutôt dans la douleur d'ailleurs, et le retour de la France parmi le gratin mondial.

Coupe du monde 1978 Argentine

Crédit: AFP

Le bilan

  • Lieu : Argentine
  • Participants : 16
  • Champion : Argentine
  • Matches : 38
  • Buts marqués : 102 (2,68 par match)
  • Meilleur buteur : Mario Kempes (ARG) 6 buts
  • Affluence : 1 610 215 (42 374 par match)

La finale : Argentine - Pays-Bas (3-1, a.p)

  • Buts : Kempes (38e, 105e), Bertoni (115e) pour l'Argentine, Nanninga (82e) pour les Pays-Bas
  • ARGENTINE : Fillol - Olguin, Luis Galvan, Passarella (c), Tarantini - Ardiles,Gallego, Kempes - Bertoni, Luque, Ortiz (Entraîneur : Luis Cesar Menotti)
  • PAYS-BAS : Jongbloed - Jansen, Brandts, Krol (c), Poortvliet - Haan, Neeskens, Willy Van de Kerkhof - René Van de Kerkhof, Rep, Rensenbrink (Entraîneur: Ernst Happel)
Malgré un appel massif à la non-participation pour protester contre le régime totalitaire du Général Videla, le monde du football se rend en Argentine. Sauf l'Angleterre, la Yougoslavie et l'URSS, non qualifiées et Johan Cruyff qui lui boycotte la compétition pour manifester son désaccord avec les méthodes de Videla. Cette édition fut également controversée en raison de la troublante victoire de l'Argentine sur le Pérou (6-0). Les Argentins devaient marquer au moins quatre buts pour aller en finale aux dépens du Brésil. Le gardien péruvien, Ramón Quiroga, né en Argentine, avait jusqu'à cette rencontre encaissé seulement six buts en cinq rencontres. Finalement, les Albiceleste parviennent en finale où ils s'imposent après prolongation face aux Pays-Bas.
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L'extraordinaire ambiance de l'Estadio Monumental avant la finale de la Coupe du monde 1978 entre l'Argentine et les Pays-Bas

Crédit: AFP

Le but : Bernard Lacombe (France)

Ce n'est pas le but le plus rapide de l'histoire de la Coupe du monde - qui est depuis 2002 la propriété du turc Hakan Sukur - mais c'est toujours le plus rapide d'un joueur français lors d'une phase finale. Face à l'Italie, l'attaquant tricolore n'a mis que 37 secondes pour tromper un certain Dino Zoff... Il n'empêchera pas la défaite de la France face aux Transalpins (1-2) pour son match d'ouverture mais repartira d'Argentine avec une montre chrono en or.
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Bernard Lacombe avec la France lors de la Coupe du monde 1978

Crédit: AFP

La star : Mario Kempes (ARG)

Muet lors de l'édition 74 (où il n'avait que 20 ans...), Mario Kempes va largement se rattraper à domicile. El Matador, comme on le surnomme parce qu'il s'est révélé à Valence, ne fait pourtant pas l'unanimité. Sa sélection est contestée et pourtant, il vient de terminer meilleur buteur du championnat d'Espagne deux saisons de suite avec 24 et 28 buts. Il fait taire tous ses détracteurs en terminant meilleur buteur du tournoi avec six buts dont un doublé en finale face aux Pays-Bas. Un doublé qui permet à l'Argentine de s'emparer pour la première fois du trophée.
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Victoire de l'Argentine à la Coupe du monde 1978, Mario Kempes

Crédit: Imago

Le saviez-vous ?

  • Pour la première fois, une équipe du continent africain remporte un match lors d'une phase finale. Le 2 juin à Rosario, la Tunisie bat le Mexique (3-1) mais avec la 3e place du Groupe B ne passe pas le premier tour.
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Leonardo Cuellar, Mexique - Tunisie, Coupe du monde 1978

Crédit: Imago

  • Avant leur premier match contre l'Italie, les joueurs de l'équipe de France barbouillent de cirage noir leurs chaussures pour effacer les trois bandes blanches de la marque Adidas, qui n'a pas voulu augmenter une prime jugée dérisoire par les Tricolores.
  • Après l'affaire des chaussures, c'est la rocambolesque histoire des maillots qu'on oublie à l'hôtel. L'intendant Henri Patrelle part donc à la recherche d'un jeu de maillots. Le match contre la Hongrie est retardé. La France porte finalement les couleurs vertes et blanches d'un club de la banlieue de Mar del Plata.
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Iradj Danaeifard inscrit le premier but de l'Iran dans un Mondial face à l'Ecosse lors de la Coupe du monde 1978

Crédit: Imago

Le chiffre : 1000

C'est dans la ville de Mendoza, perchée à 2500 mètres d'altitude dans les Andes et près de la frontière chilienne, qu'est marqué le 1000e but d'une phase finale. Il est l'oeuvre du Néerlandais Robert Rensenbrink lors de la victoire des Oranges face à l'Ecosse (3-2) au premier tour.
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Rob Rensenbink, Coupe du monde 1978, Argentine - Pays-Bas

Crédit: Imago

Les Bleus : éliminés au premier tour

Après douze ans d'absence, la France retrouve une phase finale de Coupe du monde. Elle ne fait pas mieux qu'en 1966 puisqu'elle ne passe pas le premier tour. A sa décharge, un groupe difficile avec le pays hôte et l'Italie. Face aux Transalpins, les Français démarrent bien en ouvrant le score par Bernard Lacombe mais sont finalement battus (2-1). Même sentence face à l'Argentine (2-1). Le succès sur la Hongrie (3-1) lors de la dernière rencontre n'y change rien. Pour les Français cette Coupe du monde reste celle des "affaires". Celles des primes du sponsor et des maillots oubliés (voir le saviez-vous). Difficile d'être concentré sur le terrain dans ces conditions. Mais la génération Platini a appris. Quatre ans plus tard, ça servira.

L'équipe-type

Coupe du monde 1978 infographie
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