Antonio Cassano, Alexandre Lacazette, Adrian Lopez... do Brasil (Coupe du monde 2014, J-194)

Nous jouons la 23e minute au stade Ennio Tardini et Parme est mené par Bologne depuis l'ouverture du score dès la 10e minute de Panagiotis Koné (0-1). Mais la star de Parme ne le voit pas de cette façon. Sur un coup-franc parmesan bien frappé au premier poteau, l'international italien réalise une magnifique reprise de volée en cloche qui finit sa course dans la lucarne de Gianluca Curci (1-1). Un joli but qui n'empêchera pas Parme de concéder un match nul sur sa pelouse.

On n'arrête plus "Fantonino". Moyen l'an passé avec l'Inter Milan (8 buts en 28 matches quand même), Antonio Cassano est aujourd'hui la star incontestée de Parme et ça se voit. Sa technique, son expérience et son sens du but (5 en 13 matches déjà) sont pour beaucoup dans la belle place des Parmesans en Serie A : dixième, à sept points seulement d'une place européenne.

S'il n'a joué qu'une seule fois avec la Squadra Azzura durant les éliminatoires à la Coupe du monde 2014, Antonio Cassano a tout de même de bonnes chances d'être au Mondial en juin prochain, surtout s'il continue sur le rythme qui est le sien actuellement. Il n'y a pas si longtemps, lors de l'Euro 2012, Cassano formait un duo d'attaque redoutable avec Mario Balotelli, emmenant l'Italie en finale d'une grande compétition. Et ça aussi, ça peut jouer.

Cela restera, malgré tout, un temps fort de PSG - Lyon (4-0), même s'il est à mettre à l'actif de l'OL. Thiago Silva s'est bien fait mystifier par l'attaquant de l'OL Alexandre Lacazette. A 0-0, servi plein axe, dos au but, par Miguel Lopes, le numéro 10 rhodanien réalise sur son contrôle une magnifique feinte de corps gauche-droite qui embarque totalement Thiago Silva. Le capitaine du PSG effacé, Lacazette va poursuivre, éliminer Verratti et Van der Viel avant de trouver la barre. La seule vraie occasion de l'OL du match.

Après seulement 15 journées, Alexandre Lacazette réalise la meilleure saison de sa carrière professionnelle. Repositionné dans l'axe depuis le départ cet été de Lisandro Lopez, le pur produit de l'OL a inscrit d'ores et déjà six buts en championnat, son meilleur total dans l'élite. Aligné en pointe aux cotés de Gomis ou Briand, sa vivacité et sa capacité de prise d'initiative offrent à Lyon un nouveau profil en attaque différent de ceux passés par l'OL ces dernières années.

Il faudrait pour cela qu'il sorte vraiment une très grosse saison. A moins d'inscrire une vingtaine de buts en championnat et d'être convoqué en tant que joueur en forme, la place paraît déjà prise pour le Lyonnais, que ce soit à la pointe de l'attaque (Giroud, Benzema voire Rémy) et à droite (Valbuena, Rémy, voire Sissoko).

Ce samedi, Diego Costa a encore marqué et l'Atletico Madrid a encore gagné face à Elche (2-0). Mais, pour une fois, Adrian Lopez s'est illustré. Remplaçant au coup d'envoi, l'un des héros de la victoire en Europa Lague en 2012 a participé au nouveau succès des Colchonerros en servant idéalement Diego Costa sur le deuxième but madrilène à la 74e minute. Après avoir récupéré le ballon au milieu de terrain, Adrian Lopez s'avance plein axe, en attendant l'appel du buteur hispano-brésilien. Arrivé aux 25 mètres, l'attaquant espagnol effectue une superbe louche par dessus la défense, dans la course de Diego Costa qui n'a alors plus qu'à croiser sa frappe. Cette superbe passe illustre la confiance qui règne au sein de cette équipe de l'Atletico Madrid, en tête de la Liga à égalité avec le FC Barcelone.

Joueur très important de l'Atletico Madrid en 2011-2012, l'attaquant espagnol a été le premier à pâtir de l'éclosion de Diego Costa puis de l'arrivée de David Villa. Désormais remplaçant de luxe, Adrian Lopez n'a joué que neuf matches cette saison en championnat (et 4 en Ligue des champions), dont beaucoup comme remplaçant. Diego Costa est indiscutable en pointe et, à droite, Diego Simeone lui préfère Arda Turan.

Franchement? Presque aucune. International espagnol, Adrian Lopez a connu ses deux seules sélections (un but) l'année où il était un titulaire indiscutable à l'Atletico Madrid. Maintenant qu'il cire le banc des Colchonerros et que les Torres, Villa, Negredo plantent, ce serait une vraie surprise de le voir dans la liste des 23 de la Roja. Il a encore moins de chances que Lacazette. Ce n'est pas peu dire.