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Coupe du monde 2014 - Bleus : Les quatre fausses notes qui ne pardonneront pas face au Nigeria

Martin Mosnier

Mis à jour 29/06/2014 à 22:24 GMT+2

Malgré un premier tour abouti, les Bleus ont connu quelques trous d’air. Des coups de mou qui se paieront cash à partir des 8es de finale. Tour d’horizon.

Paul Pogba (France)

Crédit: Panoramic

Des Bleus qui perdent leur sang-froid

Le coup de pied de Pogba face au Honduras (3-0), les coups de coude de Giroud et, surtout, de Sakho face à l’Equateur (0-0) : la France s’en est plutôt bien sortie avec l’arbitrage lors de cette phase de poules. Même si Sakho a nié l’évidence avec une mauvaise foi surjouée face aux journalistes, il a exposé son équipe à une infériorité numérique mercredi, comme Paul Pogba dix jours plus tôt. Mais les hommes en noir ne seront pas toujours aussi cléments. Les Bleus doivent apprendre à maîtriser leurs nerfs et à ne pas tomber dans la provocation. C’est un combat qui les attend et ni les Nigérians, ni leurs potentiels adversaires en quart ou en demie, ne leur dérouleront le tapis rouge. La France est une sélection jeune et inexpérimentée. Il serait dommage de tomber face à plus roublard que soit.
La solution drastique : Placer Pogba sur le banc.
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Mamadou Sakho tente un tacle sur Enner Valencia lors d'Equateur-France

Crédit: AFP

Une défense qui se disloque en fin de match

Un trou d’air, un trou noir ou un black-out. Appelez ce dernier quart d’heure face à la Suisse comme vous le voulez, mais ces quinze minutes doivent servir d’avertissement. La France ne mènera pas toujours 5-0 à la 75e. Encore moins dans un tableau final où les blocs se resserrent et les défenses se musclent. Tous les Bleus interrogés sur le sujet ont assuré que cette fin de match n’avait rien d’inquiétant avec une réelle conviction, de Varane à Debuchy.
Mais les quatre derniers buts encaissés par l’équipe de France, en Ukraine (2-0), face au Paraguay (1-1) et contre la Suisse (5-2), l’ont tous été dans les dix dernières minutes. C’est dans ces derniers instants que l’Equateur s’est montré le plus dangereux mercredi et il a fallu un Koscielny appliqué pour repousser le danger. Il sera nécessaire, à partir de lundi, de rester soudé jusqu’au bout. Car si l’orgie offensive a ouvert la voie des huitièmes aux Bleus, c’est la rigueur de sa défense qui décidera de son parcours. Dans les matches à élimination directe, ce sont les plus costauds qui restent, pas les plus séduisants.
La solution drastique : Ne sortir ni Valbuena ni Giroud, à aucun prix. Les deux hommes qui tiennent le ballon devant et soulagent leur défense.
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Raphaël Varane, Blaise Matuidi et Bacary Sagna durant France - Jamaïque

Crédit: Panoramic

Des débuts de matches timides

Les Bleus ont toujours mis un quart d’heure à rentrer dans leur match. Face à l’Equateur, ce fut plus long encore, 45 minutes environ. "En début de match, on a envie de bien faire, mais sans prendre de risque", constatait Deschamps la semaine dernière. "Même si l’objectif est de démarrer pied au plancher, c’est humain de prendre la température. En tout cas, ce n’était pas une consigne, bien au contraire. Il vaut mieux être actif que réactif."
La France démarre toujours ses matches par des passes latérales, le Honduras et la Suisse en ont profité pour leur rentrer dedans. Avec le Nigeria, il n’y aura pas de round d’observation. Stephen Keshi, son sélectionneur, répète depuis des semaines que son pays veut entrer dans l’histoire en atteignant les demi-finales. Les Super Eagles sont remontés comme des coucous. Une panne de réveil pourrait être fatale aux Bleus.
La solution drastique : Un discours dont Evra a le secret juste avant le coup d’envoi.
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Olivier Giroud (France)

Crédit: Panoramic

Karim Benzema qui surjoue

C’est un vieux souvenir qui a resurgi. Un fantôme qui a fait son apparition en première période face à l’Equateur : Benzema qui tente de tout résoudre tout seul.  Le Madrilène, privé de Valbuena et de mouvement autour de lui, a surjoué. Il ne s’est pas obstiné, fort heureusement. Sa deuxième mi-temps, et l’entrée en jeu de Giroud, l’ont remis sur les rails même s’il a manqué de réalisme.
Benzema n’est pas le genre d’attaquant qui doute, mais il ne faudrait pas que son statut de leader et la responsabilité qui pèse sur ses épaules polluent son jeu. Il n’y a pas encore de quoi s’inquiéter. Loin de là. C’est quand il joue simple, comme face à la Suisse ou au Honduras, qu’il est le meilleur.
  • Les notes en relief de France - Equateur (à lire ici) ;
  • Comment Benzema a fini par grandir chez les Bleus (à lire ici).
La solution drastique : Titulariser Valbuena pour les combinaisons et Giroud pour lui libérer des espaces. 
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Karim Benzema (France)

Crédit: Panoramic

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