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Mondial 2014 - France-Honduras - Même Mamadou Sakho a "douté 10 secondes"

Martin Mosnier

Mis à jour 16/06/2014 à 09:40 GMT+2

48e minute, gros moment de flottement sur le terrain après le recours à la technologie sur la ligne. Que s’est-il passé sur le terrain ? Les Bleus racontent.

Mamadou Sakho - Equipe de France 2014

Crédit: Panoramic

Les écrans du stadio Beira-Rio devaient mettre tout le monde d’accord. Français, Honduriens et spectateurs. Ils n’ont fait qu’entretenir le flou malgré un verdict net et sans bavure. A la 47e minute, la frappe de Benzema touche le poteau. Le gardien hondurien est surpris. Le ballon lui échappe. Franchit-il la ligne ? Les images s’affichent sur les deux écrans géants du stade et prennent les 42 000 spectateurs à témoin.
Le "goal line", aide vidéo équivalent footballistique du hawk-eye tennistique, affiche d’abord un avis négatif sur la frappe de Benzema puis positif sur la boulette de Valladares. Un temps de flottement qui a rendu les Honduriens et leurs supporters fous de colère car ceux-ci ne se sont arrêtés au premier verdict. Bronca dans le stade acquis à la cause sud-américaine, gros flou sur la pelouse.
Les Honduriens n'ont pas compris
"C’était un peu confus", a regretté Debuchy dans les couloirs de l’estadio Beira-Rio. "Je trouve ça dommage de montrer no goal puis goal. Ça crée de la confusion", a noté Sakho. Supposé infaillible car jugé électroniquement, le verdict a pourtant créé de vrais remous. Et la diffusion des images dans le stade a exposé l’arbitre à la pression des joueurs et des nombreux supporters honduriens. "Je ne sais pas si c'est bien pour le football d'avoir les télés comme ça", s’est demandé Benzema après la rencontre.
"On a entendu tous les sifflets du stade. Même moi j’ai douté l’espace de 10 secondes", a volontiers reconnu Sakho. "Les joueurs du Honduras se sont arrêtés à la frappe de Benzema", s’est souvenu Mavuba. "Ils ont alors entouré l’arbitre et n’ont pas vu la validation du csc." "Les Honduriens n’ont pas compris", a expliqué Blaise Matuidi. "Ils se sont excités", a renchéri Lloris. Si l’arbitre a tenu, c’est parce que "sa montre a bipé quand le ballon a franchi la ligne pour lui indiquer le but", a tenu à rappeler Matuidi.
Le stade, lui, ne s’est jamais fait une raison. Jusqu’au bout, les supporters honduriens ont crié au scandale. Le troisième but calmera leur rancœur. Mais Luis Fernando Suarez, roi de la mauvaise foi sur ce coup-là, n'a pas voulu clore la polémique : "Sur le deuxième but, la machine a d'abord dit qu'il n'y avait pas but, puis après l'a accordé. Je ne sais pas quoi penser." Pourtant le verdict est clair. Le ralenti n'aurait simplement pas dû s'attarder sur la frappe de Benzema qui n'a évidemment pas franchi la ligne et tout aurait été beaucoup plus limpide.
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